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Mark Jackson et les Pacers se pensaient meilleurs que les Bulls lors de la saison 1997-1998 : « Nous respections Chicago, mais nous n’avions pas peur d’eux »

Source de l'image : John Grieshop/NBAE

Michael Jordan et les Bulls ont régné sur la NBA durant les années 1990, laissant très peu de miettes à leurs adversaires, notamment au sein de la conférence Est. Mark Jackson se rappelle pourtant avoir été très proche de faire tomber les doubles champions en titre lors de la saison 1997-1998 avec les Pacers.

Interviewé par Justin Barrasso de Sports Illustrated, Mark Jackson est revenu sur sa longue carrière de joueur et plus courte expérience de coaching. Dans le contexte actuel, impossible de ne pas lui faire évoquer le sujet de la série « The Last Dance. » Désormais analyste pour la chaîne TV ABC, l’ancien entraîneur des Warriors (entre 2011 et 2014) a eu la chance (ou plutôt la malchance ?) d’affronter à de nombreuses reprises Michael Jordan au cours de sa carrière. Durant les 17 saisons qu’il aura disputé, principalement entre les New York Knicks et les Indiana Pacers, l’ancien meneur aura par deux fois fait partie d’une équipe poussant Jordan et les Chicago Bulls à un match 7 dans une série de playoffs. En effet, Jackson appartenait au groupe des Knicks bataillant longuement avec Chicago lors des playoffs 1992 mais aussi à celui des Pacers ayant causé des sueurs froides au groupe en recherche d’un second three peat lors de la saison 1997-1998. Menés par un Reggie Miller dans la fleur de l’âge, ces Pacers s’avançaient comme l’un des sérieux prétendants au titre et l’affichaient haut et fort.

Comme l’explique Jackson au sein de l’interview, le groupe duquel il faisait partie croyait crânement en ses chances de sortir les doubles champions en titre au terme de ces finales de conférence Est :

« Ce n’était pas contre eux, mais nous pensions que nous étions la meilleure équipe de basket-ball. Nous pensions avoir toutes les réponses aux problèmes qu’ils posaient. Ce n’est pas un manque de respect, nous avions un respect absolu pour eux – la grandeur de Michael, la grandeur de Scottie, la grandeur de Dennis Rodman, leur grandeur en tant qu’équipe, la grandeur de Phil Jackson en tant qu’entraîneur – mais nous pensions que c’était notre heure. Avec notre meilleur joueur Reggie Miller, un membre du Hall of Fame et une superstar, être capable de se battre jusqu’au bout contre le grand Michael Jordan. Cela ne veut pas dire qu’il est meilleur que lui, mais nous pensions qu’il pouvait lui tenir tête et que nous pouvions gérer le reste« .

En réussite face l’escouade choisie pour mener à bien « The Last Dance, » Jackson et ses compères savaient qu’il était le moment où jamais pour faire tomber les Bulls :

 « Nous respections Chicago, mais nous n’avions pas peur d’eux. C’est en partie parce que nous avons eu du succès contre eux. Même dans leur saison à 72 victoires, où les Bulls n’ont perdu que 10 matchs, nous les avons battus deux fois. Nous avions une grande confiance et la conviction que nous pouvions les battre. »

Malgré leur grande confiance en eux et une série ultra-serrée, les Pacers tomberont au match 7. Ces derniers atteindront par la suite la finale NBA au terme de la saison 1999-2000 mais perdront en six matchs face aux Lakers du duo Kobe-Shaq.

Mark Jackson a l’air un peu trop confiant en évoquant les Bulls alors que ses Pacers sont au final tombés de peu face à un groupe sachant disputer sa dernière saison commune. Il ne faut jamais sous-estimer le mental de champions, encore moins lorsque l’on évoque Michael Jordan !

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