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Magic Johnson ne regrette pas d’avoir drafté Lonzo Ball : « Oui je l’ai fait et je ne changerai pas de position »

Il était annoncé comme LE top player de cette draft, mais les espérances n’ont pas été confirmées, et pourtant, Magic Johnson ne regrette pas d’avoir fait venir le fils de Lavar Ball. Et pourtant les résultats n’ont jamais été là, et il s’est vite avéré ne pas être LA pièce fondamentale du projet des Lakers, avec l’arrivée de LeBron un an plus tard.

C’est surtout la hype du protégé de cet énergumène qu’est Lavar Ball qui a fait que les Angelinos le sélectionnent en 2ème, juste devant un certain Jayson Tatum, et 11 places devant Donovan Mitchell. Même Kyle Kuzma, rookie des Lakers le plus prolifique au scoring cette année là, fut sélectionné 25 places derrière Lonzo. Magic ne regrette pas ce choix pour un aspect financier sûrement, puisque qui dit Hype + Gros Marché = Vente de maillots à tire larigot. Pour vous donner un exemple, dès sa saison rookie, il intégrait déjà le top 10 des maillots les plus vendus… en France. Même pas outre Atlantique où les Lakers sont populaires mais bien en France. Financièrement parlant, it’s a good deal, mais sur le terrain, la réalité est autre.

Quand on voit ce qu’est devenu Lonzo Ball pour les Lakers (c’est à dire une pièce importante du trade qui a permis de faire venir AD), on peut comprendre que le président des opérations basket de l’époque puisse dire qu’il n’ait aucun regret sur ce choix. Mais c’est l’une des seules sources de satisfaction dont peut se targuer  Magic Johnson (c’est de l’ironie pure et dure pour les plus vifs d’entre vous). Puisque en effet, outre des statistiques pas si mauvaises pour une saison rookie, semblables à celles de Jason Kidd au même stade, son apport au collectif n’a jamais été aussi bon que sa hype pouvait laisser penser. Magic en a parlé sur first take avant d’évoquer les Pelicans :

« Oui, je l’ai fait [L’avoir drafté]. Et je ne changerai pas de position. Je l’ai fait.Regardez où nous en sommes maintenant.

Les Pélicans seront l’une des équipes les plus funs de toute la ligue, parce que maintenant vous mettez Jrue Holiday avec Lonzo Ball, Brandon Ingram – je veux dire que ces gars-là vont courir et shooter et ils ont un bon coach.

Le fait de ne pas avoir réussi aux Lakers n’est pas un drame en soit, loin de là, d’autres très bons joueurs n’y sont jamais arrivé, l’exemple le plus récent veut tout dire. Si on vous dit, Timofey Mozgov, vous nous répondez ? Non pas un pivot sur athlétique tout droit sortit de la version soviétique de King Kong, mais bien D’Angelo Russell. Car oui, avant de tout détruire chez les Nets et de partir rejoindre Stephen Curry cet été, D-Lo a essayé de percer aux Lakers, qui l’avaient également sélectionné en 2nd pick en 2015. Le rapport avec Mozgov ? Oh simplement sa contrepartie, histoire de libérer du cap sûrement, enfin du moins on espère qu’il n’y avait pas réellement de projets sportifs derrière…

Revenons à nos moutons, et concentrons nous sur le futur. La saison NBA reprend dans 1 mois environ, et Lonzo partira au charbon avec Jrue Holiday sur le backcourt, Ingram sur les ailes et Zion en poste 4, le tout avec un style de jeu très offensif proné par Alvin Gentry. Lonzo justifiera-t-il enfin sa place à la draft ? Fera-t-il regretter aux Lakers de l’avoir tradé à la manière de Russell ? C’est tout ce que l’on peut lui souhaiter.

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