Alors qu’il occupait le poste de Président des opérations basket chez les Wizards après sa retraite sportive, Michael Jordan fait pourtant son grand retour sur les parquets en 2001. Au grand dam de ses nouveaux coéquipiers qui n’appréciaient plus de jouer avec le G.O.A.T.
C’est certainement l’un des événements les plus bizarres que la grande ligue ait connu : Michael Jordan portant une autre tunique que celle des Bulls. En effet, après avoir prit sa retraite sportive et assuré qu’il ne rejouerait pas en NBA, MJ effectue son deuxième grand retour avec les Wizards au début des années 2000. Occupant un poste de dirigeant au sein de la franchise de D.C, il décide alors de venir épauler les jeunes Richard Hamilton et Kwame Brown (qu’il avait choisi en 1ère position à la draft). Les fans n’attendaient pas meilleure annonce.
En dépit de performances individuelles remarquables de la part de His Airness (142 matchs, 21.2 points de moyenne) les Wizards ne progressent pas. De plus, des frictions internes viennent ternir davantage la situation. Jordan prend sa troisième et dernière retraite, en plus d’être écarté de ses fonctions dans l’organigramme de la franchise. Chris Boussard, alors journaliste pour le New York Times et couvrant les Wizards pour la dernière saison de Jordan, raconte dans son podcast, le ras-le-bol de ses coéquipiers envers leur glorieux aîné :
« Je le sais, j’ai couvert l’équipe, j’étais avec les Wizards cette année-là, surtout les deux dernières semaines de la carrière de Jordan. J’écrivais pour le New York Times une histoire pour son dernier match (à Philadelphie, le 16 avril 2003). Les joueurs n’en pouvaient plus de lui. En fait, ils n’aimaient vraiment pas jouer avec le grand Michael Jordan que la plupart d’entre eux idolâtraient, y compris Jerry Stackhouse. »