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Les 3 enseignements du coaching de Joe Mazzulla

Source : Maddie Meyer/Getty Images

NBA – Mener une équipe jusqu’aux finales NBA depuis le banc n’est pas une tâche facile, d’autant plus lorsqu’on est jeune avec peu d’expérience, comme Joe Mazzulla. Et pourtant, le coach des Celtics n’a reçu que peu de reconnaissance pour ses accomplissements. Il est temps de rendre à César ce qui est à César et de mettre en lumière sa Masterclass d’hier soir.

Joe Mazzulla, 35 ans, a aidé les Celtics au terme d’une saison avec 64 victoires pour le meilleur bilan de la ligue avant d’engranger un bilan de playoffs quasi sans faute à 15-2 avec la victoire du Game 1 sur les Dallas Mavericks hier. Pourtant, Joe Mazzulla n’a même pas fait partie des 3 finalistes pour le coach de l’année. Un manque de reconnaissance qui ne semble pas le perturber.

Joe Mazzulla a su utiliser Kristaps Porzingis à la perfection pendant ce Game 1. Le pivot letton n’avait pas joué la moindre minute depuis un mois et la question autour de son retour pour les finales a fait couler beaucoup d’encre. Le coach des Celtics a décidé de le laisser sur le banc au début du match au lieu de le lancer directement dans le cinq de départ. Un coup gagnant pour Boston qui aura vu Kristaps appuyer là où ça fait mal lors de son entrée et finir avec 18 points avant la mi-temps.

La force du coaching de Joe Mazzulla s’est ressentie dans la prise de temps morts au moment parfait et l’intelligence de leur timing. Alors que, d’habitude, on dit que les Celtics ne se servent même pas de leurs temps morts, ce n’était clairement pas le cas hier. Boston a eu jusqu’à 29 points d’avance avant la pause, avance réduite à seulement 8 points sur un 3 points de Luka Doncic au milieu du 3e quart temps. Joe Mazzulla, en stoppant l’hémorragie à ce moment-là, a permis à son équipe de se remobiliser défensivement. Les Mavericks ne marqueront que 2 points dans les 4 :27 restantes du 3e quart temps, pour relaisser filer les Celtics avec 20 points en tête.

Joe Mazzulla a une bonne relation avec ses joueurs et ça se voit. Un des enseignements les plus fondamentaux du coaching, c’est de savoir mettre une limite entre laisser ses joueurs s’exprimer et trouver d’eux-mêmes comment renverser un match et les interrompre pour les orienter dans la direction voulue. Un équilibre que Joe Mazzulla maitrise à la perfection en laissant ses joueurs débloquer des situations compliquées par eux-mêmes, sans pour autant les laisser couler. Une confiance mutuelle entre lui et son effectif.

« On croit en son leadership » (Kristap Porzingis)

« Il nous donne la liberté de croire en notre instinct tout en assurant nos arrières » (Derrick White)

Joe Mazzulla et les Celtics doivent continuer de marcher en symbiose pour la suite de la série et le Game 2 dimanche soir. Remporter le Game 1 c’est bien, mais ça ne garantit rien. Surtout face aux champions de la conférence Ouest qui ont pour habitude de laisser mordre à l’appât avant d’immobiliser son adversaire.

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