
NBA – À 39 ans, Al Horford pourrait bien être le dernier gladiateur de cette ère NBA. Après avoir collectionné les trophées, les All-Star et surtout une bague de champion en 2024 avec les Celtics, le vétéran dominicain se retrouve face à un dilemme digne d’un feuilleton à suspense. Continuer à cavaler sur les parquets ou ranger ses baskets pour de bon. Avec dans son viseur deux des plus grandes franchises NBA et une option retraite qui n’a rien d’une simple sortie.
Le clan Warriors n’a jamais caché son intérêt pour Al Horford. Après le départ de Kevon Looney, il faut combler un vide au poste de pivot. Al Horford serait la pièce maîtresse du puzzle. Les Dubs, sous la houlette de Steve Kerr, sont prêts à lui offrir un contrat flexible, entre 5 et 14 millions de dollars selon les circonstances. Histoire de rester compétitifs tout en ménageant la masse salariale. Pour eux, recruter le Dominicain, c’est s’offrir une expérience rare, une polyvalence défensive et un tir extérieur fiable. Qualités précieuses dans une équipe aspirant encore au titre.
Imagine this lineup 👀 pic.twitter.com/agVWDQ1rK4
— NBACentral (@TheDunkCentral) July 3, 2025
À Los Angeles, la donne est plus complexe. Avec Deandre Ayton désormais installé en titulaire et Jaxson Hayes conservé en renfort, la place d’Al Horford serait plus celle d’un rôle de soutien. Un poste d’assurance en sortie de banc. Les Lakers disposent d’une exception salariale intéressante à 5,1 millions, mais la question reste de savoir si cette offre séduira un joueur habitué aux responsabilités et à l’impact sur le terrain. La franchise californienne garde néanmoins une fenêtre ouverte, dans l’attente de la décision finale d’Horford.
If Al Horford truly is gone… NEVER FORGETl Al Horford nodding and saying “okay” to Giannis then dropping 30 on 11/14 shooting
Cold man pic.twitter.com/9bQa6WYDhS
— 𝙁𝙧𝙚𝙙 ☘️ (@BOSFred7) July 1, 2025
Après 18 saisons, cinq sélections All-Star, et un titre NBA dans la poche, la retraite n’est pas qu’une option banale. Pour Al Horford, c’est aussi une question de vie personnelle. À l’aube de ses 40 ans, déménager une nouvelle fois pour une dernière saison à un rôle probablement limité pourrait ne pas valoir le coup. Il a déjà laissé son empreinte dans l’histoire de la ligue et choisir de s’arrêter sur une bonne note reste une option parfaitement respectable pour un joueur aussi accompli.
Al Horford a beau avoir encore quelques cartouches dans le chargeur, la partie s’annonce serrée. Les Warriors en embuscade. Les Lakers en mode prudence et la retraite qui murmure à son oreille… C’est un peu le suspense digne d’une série Netflix, mais version NBA. Quel que soit son choix, le pivot dominicain laisse derrière lui une carrière en or. Et, qu’il joue encore ou qu’il raccroche, il aura toujours la classe sur le parquet.
