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La WNBA passe à la vitesse supérieure avec 18 franchises d’ici 2030

WNBA – Qui veut une équipe ? Prenez un ticket, y’en aura (presque) pour tout le monde. Après des années à tourner à 12 franchises dans l’ombre de la NBA, la WNBA passe à la vitesse supérieure. Cleveland, Detroit, Philadelphie. Trois nouvelles villes vont s’inviter à la table d’ici 2030. Si la croissance fait plaisir à voir, certains grincent déjà des dents. 

En 2024, Golden State a lancé les hostilités avec les Valkyries, avant que Toronto et Portland ne rejoignent la danse en 2026. Mais ce n’était qu’un échauffement. Cathy Engelbert, la commissionnaire de la ligue, a officialisé le grand saut. 18 franchises d’ici 2030. Cleveland débarquera en 2028, Detroit en 2029 et Philadelphie fermera la marche en 2030. Les Rockers et le Shock reviennent de l’oubli, Philadelphie découvre enfin la WNBA. Montant de l’opération ? 250 millions de dollars pour ces trois nouvelles licences. Un signe clair que le basket féminin attire… au moins les investisseurs.

Detroit, ce n’est pas juste des moteurs et d’anciens clips d’Eminem. C’est aussi une franchise mythique. Les Shock, triples championnes entre 2003 et 2008 sous Bill Laimbeer. Cleveland, fondatrice de la ligue en 1997, n’a pas résisté à la vague d’expansion des années 2000. Quant à Philadelphie, elle fait son entrée dans le grand bain, prête à poser sa pierre dans l’histoire de la WNBA. Ce retour de figures historiques est un clin d’œil au passé… mais aussi un gros pari sur l’avenir.

Problème. Si la WNBA s’élargit, ses fondations grincent. La ligue a du mal à payer ses stars, beaucoup d’équipes n’ont même pas de salle dédiée pour s’entraîner, et les joueuses tirent la langue après une saison resserrée, sur des rosters parfois à peine remplis. L’idée de rajouter des franchises alors que le socle n’est pas encore stable fait tiquer.

La WNBA met les gaz, c’est indéniable. Mais entre une expansion géographique rapide et des infrastructures encore trop artisanales, la ligue joue sur un fil. Ouvrir de nouvelles franchises, c’est sexy sur le papier. Mais si les stars dorment encore sur des canapés et que les effectifs tournent à huit joueuses en back-to-back, l’effet vitrine risque de se fissurer. Plus de maillots, plus de hype, mais espérons surtout… plus de moyens. Parce que la croissance, c’est bien. La solidité, c’est mieux.

Janelle Salaun s’exprime sur l’explosion de la WNBA en France



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