
WNBA – À San Francisco, Janelle Salaün a failli provoquer une coupure de courant dans le Chase Center. Deux tirs clutchs, une égalisation inespérée, et une faute venue ruiner la vibe… à une seconde du buzzer. Cruel. Pendant ce temps-là, Carla Leite assurait en sortie de banc. Les Françaises étaient là, le karma beaucoup moins.
Janelle Salaün a brillé quand ça comptait le plus. Alors que les Valkyries semblaient au bord du précipice (72-76 à 10 secondes du terme), Janelle Salaün a dégainé un tir à 3 points venu d’ailleurs. Tout en réclamant une faute non sifflée avec une conviction qui ferait rougir un avocat de Netflix. Et comme elle n’avait pas encore fini son show, elle a remis ça quelques secondes plus tard. Cette fois à mi-distance, pour égaliser à 77 partout. En 30 secondes, elle a planté 5 de ses 12 points. Money-time masterclass.
😳 Les deux énormes shoots de Janelle Salaün !
🇺🇸 Du très haut niveau, et quelle fin de match à Goldeb State !
— BeBasket (@Be_BasketFr) July 15, 2025
Le retour des Valkyries à la maison, après un road-trip compliqué, avait tout du match charnière. Mais malgré les efforts de Janelle Salaün et un collectif enfin connecté, le scénario a tourné au drame grec. Une faute de Cecilia Zandalasini sur Alyssa Thomas à 1 seconde de la fin a offert le lancer de la gagne à Phoenix. Et même si Alyssa Thomas ne rentre qu’un seul tir. Ça suffit pour doucher les espoirs californiens. Janelle Salaün, Carla Leite et toute l’équipe peuvent ruminer une défaite frustrante. Mais clairement pas honteuse.
Carla Leite float workkkk pic.twitter.com/jNj851ZLyO
— Shabazz 💫 (@ShowCaseShabazz) July 15, 2025
En sortie de banc, Carla Leite a une nouvelle fois montré qu’elle savait optimiser son temps de jeu. Avec 6 points en 12 minutes, la jeune arrière continue de se faire une place dans la rotation. Discrète mais efficace, elle confirme que la relève tricolore n’est pas là pour faire de la figuration en WNBA. Son apport, bien que moins clinquant que celui de Janelle Salaün, reste précieux dans le puzzle des Valkyries.
Entre une Janelle Salaün en mode clutch queen et une Carla Leite chirurgicale en sortie de banc, les Françaises ont illuminé la nuit WNBA. Mais apparemment, même quand tu frôles le braquage parfait, le destin préfère Alyssa Thomas à une seconde de la fin. La morale ? La prochaine fois, il faudra marquer avant que l’arbitre ne sorte sa flûte.
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