NBA – Kyrie Irving est blessé, mais il n’est pas pressé. Le magicien du handle a décidé de jouer son propre tempo, version slow jazz plutôt que drill NBA. Rupture des croisés ou pas, le meneur des Mavericks refuse le compte à rebours, les retours précipités et les updates façon feuilleton médical. Pas question de cocher une date sur le calendrier : il veut revenir à 150 000 %, pas 99. Et comme souvent avec Kyrie, on est à mi-chemin entre la philosophie zen et le freestyle YouTube.
Touché aux ligaments croisés en cours de saison dernière, Kyrie Irving est aujourd’hui en convalescence. Un mot un peu fade pour décrire le quotidien d’un joueur qui, à 33 ans, tente de remettre chaque partie de son corps à l’endroit. Le meneur des Mavericks, toujours aussi insaisissable dans ses dribbles que dans ses déclarations, aborde cette phase avec sérieux, mais refuse les projections hâtives. Le temps n’est plus aux sprints, mais aux respirations profondes et aux protocoles médicaux bien menés.
« Ne retenez pas votre souffle pour ça. Ça ne veut pas dire que je ne reviendrai pas, c’est juste que je ne veux pas faire de prédictions sur la date de mon retour. Je veux revenir à 150 000 %. Donc je prends mon temps pour vraiment me soigner. »
Une manière bien à lui d’écarter toute pression extérieure. Pas de feuille de route, pas de course contre la montre, juste un objectif. Revenir quand le corps et l’esprit seront parfaitement alignés.
Kyrie Irving’s comeback loading.
Excited to watch the Mavs’ new Big 3 play together 😳 pic.twitter.com/5H3JedeKc8
— NBA Memes (@NBAMemes) July 5, 2025
Cette période, Kyrie Irving la décrit comme une « belle bagarre », rythmée par des hauts et des bas, des moments de doute et de gratitude. Il évoque les montagnes russes mentales du quotidien, la difficulté de rester discipliné. Et ce besoin de remplir ses journées avec des choses qui nourrissent vraiment. Loin du terrain, Kyrie Irving s’offre une forme de reset. Pas de miracle express, mais une reconstruction lente, où chaque étape compte. Le Kyrie post-blessure pourrait bien être une version épurée, recentrée ou complètement inattendue. Avec lui, on ne sait jamais vraiment. Et c’est pour ça qu’on regarde.
En attendant, Kyrie Irving médite, lit peut-être du Paulo Coelho entre deux séances de rééducation, et essaie de ne pas trop scroller sur son téléphone. Le parquet peut bien l’attendre lui, il a choisi la voie de la patience et de l’introspection version grand angle. Et quand il reviendra, ce ne sera pas juste pour jouer. Ce sera un comeback métaphysique.
Noah Penda : « Tu arrives en NBA, mais c’est là que le combat commence pour te faire une place »
Nouvelle superstar d’ESPN, l’histoire incroyable de Malika Andrews
