NBA – Kyle Filipowski a quitté la Summer League avec un trophée de MVP sous le bras. À Las Vegas, pendant que certains enchaînaient les airballs en espérant un two-way contract, l’intérieur d’Utah a lui fait la totale. Domination, efficacité et constance. Le Jazz n’a rien gagné collectivement, mais Kyle Filipowski, lui, a laissé une trace. Et un message.
Avec 29.3 points, 7.7 rebonds et 2.3 passes en seulement trois matchs, Kyle Filipowski n’a pas eu besoin d’un run en playoffs pour s’imposer comme le patron de la Summer League. À 56% au tir et 39% à 3 points, il a fait tourner les têtes des scouts et des CM en manque de highlights. Sa meilleure perf ? 35 points et 11 rebonds face à San Antonio. Un chantier propre, sans surjouer, sans forcer. Le Jazz n’a pas pesé dans la compétition, mais individuellement, l’ancien Blue Devil a prouvé qu’il avait le bagage pour passer un cap dès cet automne.
Kyle Filipowski of the Utah Jazz is the #NBA2KSummerLeague MVP!
🔥 29.3 PPG
🔥 7.7 RPG
🔥 56.1 FG%
🔥 39.1 3P% pic.twitter.com/7wmB6r6RxC— NBA (@NBA) July 22, 2025
Drafté en 32e position en 2024, le grand blond de Duke n’a pas perdu de temps. 72 matchs joués dès sa saison rookie, 9.6 points, 6.1 rebonds, 1.9 passes en 21 minutes. Des standards de rookie que très peu ont atteints. Plus de 650 points, 400 rebonds et 100 passes. Si vous ne le suivez pas encore, c’est probablement parce qu’il joue à Utah mais ça va changer. Parce que dans un Jazz en reconstruction, Kyle Filipowski ne fait pas que pousser. Il tape déjà à la porte des titulaires.
The #NBA2KSummerLeague First Team!
Nique Clifford
Kyle Filipowski
David Jones Garcia
Jordan Miller
Terrence Shannon Jr. pic.twitter.com/Ub3T59B8gO— NBA (@NBA) July 22, 2025
Avec John Collins expédié loin de Salt Lake City, la voie est libre derrière Lauri Markkanen et Walker Kessler. Et à ce rythme, Kyle Filipowski n’aura pas besoin d’attendre la deadline pour se faire une place. Utah mise sur les jeunes, et lui coche toutes les cases. Polyvalent, adroit, intelligent dans ses déplacements. Si la Summer League n’est pas la NBA, elle reste un révélateur. Et lui a coché toutes les cases. Le Jazz cherchait une nouvelle pièce dans sa raquette ? Il pourrait bien l’avoir déjà sous les yeux.
Kyle Filipowski n’a pas juste mis des points dans une compétition estivale. Il a posé une candidature sérieuse pour s’imposer comme un vrai facteur dans la rotation du Jazz. Las Vegas a servi de tremplin, pas de vitrine. Et s’il garde ce rythme, ce ne sera bientôt plus une surprise de le voir briller mais juste une habitude.
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