Summer League – Pas besoin de planter 25 pions pour faire parler de soi. Bronny James a visiblement décidé de prendre la NBA à contre-pied. Tout le monde veut être Kobe ou son père, et si lui préférait être Hakeem Olajuwon ou Dennis Rodman. Et pourquoi pas ? Pour sa première sortie officielle avec les Lakers en Summer League, le fiston de LeBron James n’a pas enflammé les compteurs, mais il a envoyé un message. Il est là pour mordre.
Face au Heat, dans une victoire bien gérée par les Lakers (103-83), Bronny James a montré des flashs de ce qu’il pourrait apporter : de l’énergie, de l’intensité et un petit dunk pour faire lever les fans. En seulement dix minutes, il compile 10 points à 3/7 au tir, avec 2 rebonds et une interception. Pas de quoi réécrire les bouquins de stats, mais suffisamment pour lancer son été. Pendant que d’autres galéraient (coucou Dalton Knecht et ses 4 points et 4 pertes de balle). Bronny James a trouvé sa place, discrète mais propre.
Bronny James was PRODUCTIVE in just 11 minutes as the Lakers take down the Heat in their Summer League matchup 💪
YEAR 2 BRONNY 📈 pic.twitter.com/H7OgkvElas
— Basketball Forever (@bballforever_) July 6, 2025
Et justement, ce n’est pas un hasard. Bronny James sait exactement qui il veut être.
“Il y aura des joueurs capables de marquer 15 ou 20 points par match. Je ne serai probablement pas ce joueur en ce moment. Je dois être une menace en défense.”
Voilà une phrase qui claque plus fort qu’un contre dans les tribunes. Pas question de voler la vedette à papa ou de jouer les héros. Bronny James veut faire le sale boulot, celui qui ne brille pas mais qui gagne le respect.
BRONNY JAMES !! pic.twitter.com/KpxpdrOBVI
— The Daily Dunk (@dailydunkfr) July 6, 2025
Dans un roster des Lakers en chantier, où la Summer League est surtout un terrain d’essai, cette humilité assumée pourrait bien être sa meilleure arme. Alors que les regards sont braqués sur les scoreurs en herbe, Bronny James fait le choix rare mais potentiellement précieux. Et dans une NBA qui valorise autant la polyvalence que les highlights, ce profil de glue guy pourrait vite trouver sa niche.
Bronny James ne veut pas être une copie de son père, et c’est tant mieux. Il veut défendre, suer, s’imposer à sa manière. Et si l’on en croit ses premiers pas, il ne compte pas attendre dix saisons pour qu’on le prenne au sérieux. La hype, c’est bien. La défense, c’est mieux.
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