Après avoir connu une campagne de playoffs avec les Sixers très positive individuellement, Jimmy Butler a été l’objet d’un sign and trade l’envoyant au Miami Heat. Si le choix ne paraît sportivement pas très évident à première vue, Dwyane Wade, joueur emblématique de la franchise floridienne, a lui sa petite idée concernant les raisons du choix de Jimmy Butler.
Très convoité durant la Free Agency, Jimmy Butler et ses choix ont été l’un des feuilletons de l’été. Restera ? Restera pas ? Le flou était total. Et Jimmy Butler a alors réalisé un choix que beaucoup pourraient qualifier surprenant, rejoignant le Heat en échange de Josh Richardson. Surprenant ? Et bien selon Dwyane Wade, légende de Miami, pas tant que ça :
« Jimmy voulait vraiment être à Miami. Il voulait faire partie de la culture que Pat Riley, Erik Spoelstra, moi-même et Udonis (Haslem) ont créé et tenus par la suite. »
Et cela n’est pas si étonnant. La franchise de Vice City représente dans le monde entier la NBA en tant que franchise emblématique de la NBA, au même titre que les Lakers ou les Bulls. Leurs 3 titres en 2006, 2012 et 2013 ont contribué à les populariser encore plus, et peut-être que médiatiquement et internationalement, Jimmy Butler pourrait changer de dimension en s’imposant comme un top player à Miami. Puis, honnêtement, le cadre de vie a dû jouer. Après avoir connu le froid dans le Minnesota et une météo moyenne à Philadelphie, quoi de mieux que d’aller vivre en Floride, à Miami, la où plage et soleil font partie intégrante de la ville.
Quant à l’aspect sportif, Miami sort d’une bonne saison où ils ont fini à deux doigts des Playoffs, qu’ils ont raté à cause d’un Money Time mal négocié. Cependant, il est sûr que Jimmy Butler peut apporter énormément à l’équipe du Heat, à l’instar de ce qu’il avait fait chez les Sixers et les Wolves, et Wade semble être également assez optimiste :
« Je pense que l’équipe sera dynamisée avec un gars comme Jimmy pour les tirer vers le haut. J’attends avec impatience de les voir réaliser une bien meilleure saison que celle que nous avons réalisé l’an dernier ici à Miami »