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Dwyane Wade raconte comment il a compris qu’il était respecté dans la ligue

Source photo : EssentiallySports

Pendant ce confinement, on peut observer beaucoup de joueurs, actuels et anciens, se mettre en live sur Instagram, parfois seul mais parfois à deux. Hier, les deux potes Steph Curry et Dwyane Wade ont pu échanger un peu. Et ce dernier a raconté comment il avait compris qu’il était respecté en NBA.

Entre grands joueurs, il faut savoir poser les bonnes questions. Steph demande à Wade quel est le moment, ou la performance, pendant lequel il a compris qu’il était respecté. Voici la réponse de l’intéressé :

« Quand je suis arrivé dans la ligue, je ne pouvais pas rentrer un tir. Tous les défenseurs m’attendaient sous l’arceau. Et je me souviens d’un match, quand on jouait contre les Lakers, contre Kobe. Et je me souviens qu’il a commencé à défendre sur moi en tout terrain. Avant, ils m’attendaient à la ligne à trois points, ils passaient sous les écrans et me laissaient tirer. Du coup, quand ils me défendaient en tout terrain, c’est qu’ils ne voulaient pas que je touche la balle. C’est le moment où je me suis dit qu’on me respectait. C’est pas parce que je pouvais pas tirer, je ne suis pas un bon tireur, mais ils me refusent le tir. Laissez moi tirer ! Mais ils ne voulaient pas que je touche la balle, parce que quand je l’avais, je pouvais scorer et créer pour mes coéquipiers. »

C’est en effet ce que l’on peut appeler du respect. Le simple fait que l’équipe adverse veuille l’empêcher de toucher la balle prouve à quel point il était fort, non seulement pour aller marquer mais pour créer le décalage et faire croquer les copains. Pour rappel, dès sa seconde saison, Flash pointait à 24 points et 6 passes de moyenne, le tout en tirant moins d’une fois à trois points. Lors de sa saison 2009, il plante 30 points, 5 rebonds et 7 passes, performance que seuls 5 autres joueurs ont réussi à le faire dans l’histoire.

Les avancées technologiques ne s’arrêtent pas d’avancer et on remercie Instagram d’avoir mis en place ce système de direct à deux. Les lives se multiplient et forcément, les anecdotes aussi. Voir des stars, actuelles ou anciennes se parler librement et discuter de leur carrière est une bonne consolation pendant cette crise, et le GOAT de Miami nous a encore régalé.

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