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Derrick White, le trade qui l’a brisé avant de le révéler

Source photo : Getty Images

NBA – Derrick White a découvert qu’en NBA, même les départs les plus brutaux peuvent cacher une trajectoire parfaite. Février 2022, Atlanta. Il est dans sa chambre, loin d’imaginer que sa vie va basculer dans les dix prochaines minutes. Car si les Spurs sont une franchise réputée pour leur stabilité, ils peuvent aussi couper net, sans préavis. L’histoire de Derrick White, c’est celle d’un joueur loyal, surpris de ne plus l’être assez. Et qui, par la force du destin, a trouvé à Boston bien plus qu’une nouvelle équipe.

Derrick White ne s’attendait à rien ce jour-là. Prolongé quelques mois plus tôt et pleinement engagé dans la reconstruction des Spurs, il pensait faire partie des fondations du futur. Et pourtant, tout a volé en éclats à quelques heures de la trade deadline. Pas d’alerte sur son téléphone, pas de rumeur insistante. Seulement Gregg Popovich, venu frapper à sa porte. Une fois seul, les doutes l’envahissent, brutaux et silencieux comme le transfert qu’il vient d’encaisser.

“Pourquoi ils ne veulent plus de moi ? Pourquoi ne croient-ils plus en moi ? Pourquoi n’imaginent-ils pas un futur avec moi ?”

D’autant que le contexte personnel complique encore le coup de massue. Sa femme est enceinte de sept mois et ce déménagement forcé arrive comme un tremblement de terre dans un quotidien qu’il croyait solide. Car à San Antonio, il se sentait à sa place. Du jour au lendemain, il n’a plus de repères.

Ce qui rend ce transfert un peu moins amer, c’est la manière. Dans une ligue où les joueurs apprennent souvent leur départ via des insiders, Derrick White a eu droit à une annonce humaine, directe, respectueuse. Gregg Popovich est monté en personne, s’est assis, a annoncé le transfert en regardant son joueur dans les yeux. Pas de discours fleuve, juste une posture. Derrick White n’a jamais oublié ce geste. 

“Rien que ça, c’était énorme. Pop a toujours été comme ça. Il se soucie vraiment des joueurs, de leur famille. Il m’a fait croire que j’avais ma place dans cette ligue.”

 Cette bienveillance n’a pas effacé la douleur, mais elle a permis à Derrick White de tourner la page sans rancœur. Et avec, surtout, la certitude qu’il avait été transféré vers une vraie opportunité, pas sacrifié sur un coup de poker.

À son arrivée à Boston, Derrick White ne tombe pas dans l’inconnu. Il connaît déjà plusieurs visages du vestiaire, notamment Jayson Tatum, Jaylen Brown et Marcus Smart, avec qui il a joué lors d’un camp Team USA. Cette familiarité facilite son intégration dans un collectif exigeant, taillé pour gagner. Sur le parquet, il comprend vite son rôle. Il doit défendre dur, faire circuler la balle, punir quand on le laisse ouvert. Les résultats ne tardent pas. Finales NBA dès juin 2022, puis titre de champion en 2024. À Boston, il s’est réinventé. Mieux, il s’est imposé. Et lorsqu’il est revenu à San Antonio sous le maillot des Celtics, c’est une vidéo hommage qui l’a accueilli. Le public debout, la salle en gratitude. Pas de revanche à prendre. Juste une reconnaissance à rendre.

Derrick White est aujourd’hui champion NBA. Il a trouvé sa voix, sa voie, son rôle. Mais son histoire rappelle qu’un trade n’est jamais juste un mouvement sur une ligne Excel. C’est un choc, un deuil, un saut dans le vide. Heureusement pour lui, il a eu Popovich pour l’accompagner dans la chute et les Celtics pour le rattraper.

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