
NBA – La Summer League, c’est ce tournoi où les jeunes font leurs preuves pendant que les stars font du paddle. Et cette année, ce sont les Hornets qui ont sorti les griffes. Une finale musclée contre Sacramento, un MVP qui n’a pas tremblé, et une ambiance de juillet où les futures pépites NBA brillent autant que les néons de Las Vegas.
Charlotte a frappé fort d’entrée en cette finale de Summer League. Portés par le duo Kon Knueppel et Ryan Kalkbrenner, les Hornets ont dominé la première mi-temps. Avant de résister à un retour des Kings emmenés par un Isaac Jones encore bouillant (24 points, 11 rebonds). Malgré une adresse fluctuante, Kon Knueppel a pesé dans les moments clés avec 21 points au compteur, s’adjugeant le titre de MVP de la finale. Score final : 83-78, et une coupe pour les Hornets, à défaut d’un titre NBA.
HISTORY MADE ☑️
The @hornets are your 2025 #NBA2KSummerLeague Champions — for the first time ever 🏆💜
Buzz City showed OUT in Vegas 🐝. pic.twitter.com/2CMdRPjiKS
— NBA Summer League (@NBASummerLeague) July 21, 2025
Côté tricolore, un seul Français sur le terrain : Maxime Raynaud. L’intérieur des Kings a signé un match propre (9 points, 7 rebonds, 2 contres), sans faire de vagues mais avec sérieux. En face, Tidjane Salaün, touché au talon, n’a pas joué mais peut savourer ce titre en tant que spectateur privilégié. Il avait brillé plus tôt dans le tournoi (14 points de moyenne), laissant entrevoir une vraie montée en puissance après une saison rookie discrète. Pas de Daniel Batcho à l’horizon, mais des Bleus qui montent.
👑 Maxime Raynaud en finale de la @NBASummerLeague !
9 POINTS
7 REBONDS
1 STL / 2 BLK pic.twitter.com/AlnIuobRFH— NBA France (@NBAFRANCE) July 21, 2025
Au-delà du score, cette Summer League 2025 aura été un vrai laboratoire NBA. De nouveaux noms se sont imposés, les rookies Français ont envoyé des signaux forts et certaines franchises ont dévoilé un peu de leur futur. Charlotte, souvent raillée, montre qu’elle a du répondant. Et même si juillet ne garantit rien pour avril, certains ont profité du désert de Las Vegas pour tracer les premières lignes de leur autoroute vers la ligue.
La Summer League, ce n’est pas la NBA… mais c’est tout ce que les rookies ont pour s’annoncer au monde. Et les Hornets l’ont fait bruyamment. Pendant que Maxime Raynaud plante tranquillement sa tente en Californie, Tidjane Salaün, lui, fait le job en silence. En juillet, ça joue pour du beurre. Mais parfois, ça pose les bases d’un futur festin. Et si Paul George trouve encore que Charlotte est une ville « où les carrières meurent », qu’il vienne donc s’expliquer avec Kon Knueppel et ses potes de Las Vegas.
