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Carmelo Anthony était l’ailier le mieux payé de l’histoire de la Ligue il y a encore deux ans : le business va vite en NBA

Crédits photos : Adam Hunger -USA TODAY Sports

On le sait, la NBA est en constante évolution, et les temps sont durs pour Carmelo Anthony. L’ancien joueur des Nuggets est sans contrat depuis novembre 2018 et sa pige avec Houston. Une situation qui contraste avec celle dans laquelle il était… il y a 2 ans seulement.

Les choses ont changé entre 2017 et aujourd’hui. Russell Westbrook est parti aux Rockets, Blake Griffin a rejoint Andre Drummond et Eminem du côté de Detroit, Paul George a connu pas moins de 3 équipes dans la même période, Isaiah Thomas était le maître du quatrième quart chez les C’s… et Melo jouait pour les Knicks, touchant la bagatelle de 24 millions de dollars par an. Rassurez-vous, le management catastrophique à New York est toujours d’actualité, pour une durée indéterminée.

Et ce salaire faramineux, pour un rendement convenable sur le plan individuel (22,4 points, 5,91 rebonds, 2,86 passes à 43,3% au tir dont 36 derrière l’arc en 34,3 minutes de jeu), catastrophique collectivement (31-51, douzièmes à l’Est, pas de Playoffs depuis 2013, série en cours), faisait de l’ancien pensionnaire de Syracuse… le poste 3 le mieux payé de l’histoire de la Ligue.

Oui, Melo a un temps été le roi du pétrole, au-dessus des plébéiens qui n’ont gagné « que » 190 millions au 31 décembre 2017 (LeBron James l’a depuis dépassé). Moins d’un an après, le 15 novembre 2018, le numéro 7 se faisait couper par Houston, après 13 petits matchs, alors que l’équipe n’était même pas dans le top 8 de la Conférence Ouest. Entre l’été 2018 et la trade deadline de février 2019, les contrats de Carmelo auront navigué entre OKC, Atlanta, Houston, puis Chicago. Le 10x All-Star et triple champion olympique n’a depuis pas trouvé d’équipe. Les temps ont changé on vous dit.

Une énorme vague de changements a soufflé sur la NBA depuis le départ de KD vers Golden State en 2016 puis du celui de Paul George vers OKC l’année suivante. La Grande Ligue est un business, certains en ont profité, d’autres n’ont pas su s’adapter. Melo le premier.

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