Larry Bird aura grandement façonné l’histoire de la franchise des Boston Celtics. En plus d’être un très grand technicien, ce dernier possédait une personnalité et une mentalité à part comme le raconte Bill Walton, son ancien coéquipier.
La chaîne NBC Sports Boston ayant re diffusé le match 6 des finales NBA 1986 opposant les Boston Celtics aux Houston Rockets hier soir à l’occasion de sa série « Classic Celtics« , un ancien joueur de l’équipe vainqueur cette année-là a pu livrer son ressenti sur cette campagne de playoffs. En effet, Bill Walton, pivot ayant passé deux saisons aux Celtics entre 1985 et 1987, occupant le rôle de sixième homme derrière l’inévitable Robert Parish, s’est exprimé sur ces finales et sur l’exemple qu’était Larry Bird pour le reste du groupe. S’étant livré à Brian Scalabrine, ancien ailier-fort également passé par la franchise lors des années 2000 et désormais commentateur des matchs des Celtics pour la chaîne de télévision locale, Walton a expliqué qu’il a très vite compris à quel point Bird prenait à coeur la réussite des Celtics. Son envie de tout donner pour son équipe ne pouvait qu’inspirer ses coéquipiers : « Son corps était capable de continuer à supporter tout ce qu’il faisait pour être génial, pour avoir ce niveau physique. Parce que, vous savez, il avait d’autres gars qui pouvaient faire le travail, mais il a pris l’engagement et avait la détermination de le faire. Avec cette idée du : ‘Je vais donner ma vie, je vais donner mon corps aux Boston Celtics. Et nous allons faire tout ce que nous pouvons pour y arriver chaque jour ».
Bill Walton explains what made Larry Bird the greatest basketball player he ever played with.
For more from Bill and @Scalabrine, be sure to catch tonight’s #ClassicCeltics game: the 1986 NBA Finals clincher.
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Comme le rapporte Walton, malgré deux titres déjà remportés en 1981 et 1984, Bird n’avait pas perdu son envie de gagner et le prouvait tous les jours : « Larry ne voulait pas de mi-temps. Larry ne voulait pas de temps mort. Larry ne voulait pas de jours de congé entre les matchs. Il voulait sept jours de basket consécutifs et lorsque la première équipe arrivait à quatre matchs gagnés de suite, c’était bon. Il ne voulait pas attendre. » La capacité que l’ailier au style bien à lui avait de répéter les efforts aura grandement marqué « Big-Red-Head » lors de son passage à Boston : « Larry, il était prêt à jouer et prêt à produire du bon basket. Et il l’a fait. Je retiens la façon dont il pensait – tout simplement super intelligent, sa capacité d’analyse pour comprendre ce qui allait marcher, quand ça allait marcher, comment ça allait marcher. » Larry Bird reste dans la légende de la NBA que ce soit pour son palmarès (trois titres de MVP de saison régulière, trois titres de champion en 1981, 1984 et 1986 et deux titres de MVP des finales entre autres), son élégance, son trashtalk mais aussi son dévouement pour une franchise des Celtics au sein de laquelle il aura passé treize fructueuses saisons. Vu comme l’un des meilleurs ailiers de l’histoire de la ligue, « Larry Legend » aura cumulé des moyennes de 24,3 points à 49% au tir dont 37% à trois points, 10 rebonds et 6,3 passes. Il aura par la suite entraîné les Pacers entre 1997 et 2000, avant de devenir par deux fois président des opérations basket de la franchise entre 2003 et 2012, puis entre 2013 et 2017.
Larry Bird aura marqué l’histoire des Celtics et de la NBA. Scoreur au shoot soyeux, le grand blond était également un leader par l’exemple et un passionné prêt à donner sa vie sur les parquets.
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