Il y est, enfin. Après 7 saisons passées en NBA, Austin Rivers a enfin trouvé l’endroit où il était épanoui pour produire son meilleur basket. Le natif de Santa Monica était arrivé par la petite porte aux Rockets la saison passée, après avoir été coupé par les Suns, qui l’avaient récupéré aux Wizards dans le cadre du trade de Kelly Oubre dans l’Arizona. Alors, pourquoi et comment a-t’il été aussi séduit par les Rockets ?
Commençons déjà par rappeler la carrière de Austin Rivers. Il est drafté 10ème en 2012 par la Nouvelle Orléans, juste derrière Andre Drummond, mais bien devant Evan Fournier, Khris Middleton ou encore Draymond Green. Il y disputera 3 saisons avant d’être échangé aux Celtics puis dans le foulée aux Clippers, où il partira jouer sous les ordres de son père. Le tandem père fils sera l’objet de nombreuses punchlines, notamment dû au manque de résultat de cette fameuse équipe de Lob City en playoffs. Après quatre saisons, durant lesquelles il aura connu une véritable évolution au niveau de son rôle et de son temps de jeu (il n’aura démarré que deux de ses matchs sur le banc sur la saison 2017-2018), il est échangé fin juin 2018 aux Wizards en échange du Polish Hammer (Marcin Gortat pour les non initiés). Il ne jouera même pas 30 matchs (29 pour être précis) dans la capitale sur la saison 2018-2019 avant d’être échangé avec Kelly Oubre aux Suns de Phoenix, pour lesquels il ne jouera point. Il s’engagera libre avec Houston quelques jours plus tard, le 23 décembre précisément.
C’est aux Rockets, notamment avec l’hécatombe physique des mois de janvier et décembre, qu’Austin Rivers pris vite une place de titulaire pendant la période Michael Jordan de James Harden l’année dernière (les Warriors s’en souviennent). C’est dans le Texas qu’il apprécie le plus jouer au basket :
« Si on considère le plaisir de jouer au basketball, devant un public, c’est aux Rockets » et il poursuit « J’adore nos fans. J’adore les fans des Rockets (…) C’est une très très bonne ville de sport (avec les Astros (MLB) et les Texans (NFL)). Il y a aussi une très grosse culture hip hop. C’est une superbe ville ».
C’est peut-être le fait d’être dans une équipe qui gagne, avec un vrai gros projet sportif (à l’inverse des Wizards notamment) qui a convaincu Austin de re signer cet été, un deal de deux ans avec la franchise Texane. L’éloignement du cadre familial et principalement de son père ont sûrement aidé à l’épanouissement du joueur comme une vraie bonne pièce en sortie de banc d’une équipe qui a le potentiel d’aller loin.