
NBA – Toronto mise sur la continuité avec Jakob Poeltl. En pleine reconstruction, la franchise canadienne vient de sécuriser l’un de ses piliers. Jakob Poeltl prolonge pour quatre saisons supplémentaires, moyennant un contrat de 104 millions de dollars. Un signal fort envoyé par les Raptors, désireux de bâtir autour d’un noyau solide pour les années à venir.
Déjà sous contrat, Jakob Poeltl a choisi d’activer sa player option pour la saison 2026-2027 (19,5 millions), avant d’ajouter trois nouvelles années à son bail. Au total, il percevra en moyenne 26 millions de dollars par an entre 2026 et 2030. Une belle récompense pour un joueur discret mais essentiel dans les rouages du collectif torontois. Juste quelques minutes plus tôt, la signature de Sandro Mamukelashvili avait été annoncée pour un contrat bien plus modeste. De quoi donner le ton. Entre ajustements de fond de banc et grosses prolongations. Toronto s’active pour structurer son effectif à tous les étages.
Jakob Poeltl last season:
— 14.5 PPG (career-high)
— 9.6 RPG (career-high)
— 1.2 BPGFour more years in Toronto. pic.twitter.com/cnyGSzHS8g
— StatMuse (@statmuse) July 1, 2025
Jakob Poeltl, drafté en 2016 par les Raptors avant un passage remarqué aux Spurs, est revenu au Canada en 2022 pour s’imposer comme un véritable point d’ancrage défensif. S’il ne brille pas par des statistiques tape-à-l’œil malgré souvent le double-double (9 points et 7 rebonds en carrière). Sa constance, sa protection du cercle et son efficacité en font un élément sous-estimé mais précieux.
Jakob Poeltl making 28M in age 31-34 season pic.twitter.com/48S6Ppo3s2
— BarnesMuse (@MuseBarnes) July 1, 2025
Ce contrat s’inscrit dans une stratégie claire des dirigeants. Stabiliser l’effectif autour de profils complémentaires et engagés sur le long terme. Aux côtés de Scottie Barnes, Brandon Ingram et Immanuel Quickley, également liés au club jusqu’en 2028, Jakob Poeltl fait désormais partie du quatuor censé porter Toronto vers un nouveau cycle compétitif. Reste à savoir ce que décidera RJ Barrett, encore dans l’incertitude contractuelle.
En verrouillant l’un de ses cadres les plus fiables et en étoffant son banc, Toronto avance à pas sûrs dans sa reconstruction. Discrète sur le marché, la franchise dessine pourtant, lentement mais sûrement, les contours de son avenir.
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