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Une émotion à peine cachée : le discours de Tim Duncan était à l’image de l’homme, immensément classe

Après Kevin Garnett et avant Vanessa Bryant, c’est au tour de Tim Duncan. Il est timide, il est timide mais il a pas mal parlé et celui qu’on disait n’avoir jamais d’émotion sur le terrain, s’est dévoilé. Avec du Neyo entre les discours, l’enfant des années 2000 a bien dû se retrouver nostalgique.

Avant dernier à passer avant Vanessa Bryant, Tim Duncan a bégayé dans son micro pour essayer de s’entraîner. Il annonce la couleur, game 7 ? Finale NBA ? Tout ça c’est facile, c’est bien plus facile que d’être ici sur scène, devant les légendes NBA, devant les gens qui l’aiment ou devant ses coéquipiers. Il commence par David Robinson, qu’il qualifie comme une personne incroyable, un père aimant et bien sûr un joueur absolument hors norme :

« Il m’a montré comment être un bon coéquipier, une bonne personne pour la communauté, tous ces trucs, donc merci. »

Tim Duncan remercie ensuite Kobe et Garnett, ces deux là étaient ses principaux rivaux et surtout de la même génération. L’amour ne fut pas toujours fou entre eux mais le respect présent à chaque instant. Dans les  2000’s, aucun fan ne voulait rater leurs confrontations respectives. Timide mais drôle, Tim Duncan a le sens de la parole pour évoquer ses parents :

« À eux deux ils avaient un total de zéro connaissance en basket  mais ils m’ont plus appris le jeu plus que n’importe qui. Soit le meilleur dans ton rôle. Et je suis ici grâce à ça »

Tim Duncan a perdu sa mère quand il n’avait que 14 ans, et sa grande sœur a ainsi pris le rôle de sa maman. Durant son speech, T.D n’oublie pas de rendre hommage « à sa meilleure amie ». Tim Duncan était un nageur, pas un basketteur et il lui a fallu du temps avant de pouvoir cartonner. Quand sa mère décède il ne voulait plus nager, il avait perdu sa passion, et c’est ainsi qu’il commence le basket, avant de partir ensuite à Wake Forest. Mais ce qu’on retiendra le plus, c’est forcément la période Spurs. Tout y passe, de l’organisation, au front office, et même ses coachs personnels, Duncan se dit béni d’avoir pu jouer le titre presque chaque année… avant de passer au fameux big 3 :

« Manu Ginobili, Tony Parker. J’en peux plus d’attendre de vous voir ici. C’était un honneur d’avoir partagé le terrain avec vous, merci pour tout, merci pour votre amitié, merci pour notre brotherhood, merci pour toute cette expérience. »

Il y a eu ensuite les deux moments les plus touchants du discours de Mister Fundamentals. Quelques mots pour ses enfants (2 filles et un garçon), et notamment sa femme Vanessa, qui aura essuyé quelques larmes :

« A mon amour Vanessa, merci pour ton soutien, merci pour avoir tenue merci de m’avoir poussé en dehors de mes limites, j’en avais besoin, tu as fait ça pour moi. »

Touchant, marrant, émouvant, Tim Duncan reprend sa respiration après avoir parlé de sa famille, pour évoquer Gregg Popovich, sous le cri du public, qui aura lâché un petit sourire derrière son masque :

« COACH POP. Je n’ai pas envie de parler de lui car ensuite il va m’en vouloir ! Bon, désolé Pop, tu vas être énervé contre moi. Coach Pop, après ma Draft, tu es venu sur mon île. Tu as vu mes amis, ma famille. Tu as parlé avec mon père. Je croyais que c’était normal. Ca ne l’était pas.  Tu es une personne exceptionnelle. Merci de m’avoir appris le basket et au-delà de ça, qu’il y avait autre chose que le basket. Ce qui se passe dans le monde, la famille… Merci d’être cet être humain exceptionnel. »

Pour terminer et c’est tellement à l’image du joueur, Tim Duncan s’est battu pour en arriver là, il a beaucoup travaillé mais avoue que sans toutes les personnes qu’il a pu rencontrer au travers de sa vie, jamais il n’aurait réussi avoir eu autant de succès. C’est en tout cas mérité pour Tim Duncan, surtout avec un tel discours.

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