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Stephen Curry est trop haï par les joueurs NBA selon Andre Iguodala : « Je n’ai jamais vu un homme aussi humble et au cœur si bon recevoir autant de haine »

Source photo : sf gate

25 juin 2009, Madison Square Garden. Tout le monde a les yeux fixés sur Blake Griffin. Énorme impact player, un jeu spectaculaire ! Des TOP10 à ne plus savoir quoi en foutre… Les fans sont déjà à bloc en imaginant la future star qu’il allait devenir. 10 ans plus tard, Blake Griffin n’a toujours rien gagné et c’est un certain Stephen Curry, drafté six places derrière la star des Clippers, qui va éclabousser la ligue par ses shoots, ses dribbles et son intelligence. Et pourtant, malgré trois bagues et deux titres de MVP (dont un à l’unanimité, une première dans l’histoire de la NBA), le natif d’Akron (Oui, oui, comme un certain joueur des Lakers, tout à fait) n’a pas le prestige d’un Durant ou d’un Lebron. Même si les réputations se font et se défont très vites dans le sport, ce manque de popularité est assez étonnant. Plusieurs pistes peuvent pourtant l’expliquer.

Je n’ai jamais vu un homme aussi humble et au cœur si bon recevoir autant de haine. Ce qu’il a fait pour le basket, c’est incroyable, et il va continuer à le faire. Je pense que nous le ressentons de la part des gars de la ligue, et nous le ressentons dans les médias. Il porte sa propre marque de chaussures, vous savez. Il a sa propre société de médias. Il fait tellement de grandes choses… C’est de la jalousie.

Ces mots ont été prononcés sur ESPN par André Iguodala, coéquipier de Curry depuis 2013 et résument parfaitement le manque de reconnaissance qu’a le public, et manifestement certains joueurs NBA, pour Curry. Effectivement, comme le dit très bien Iggy, le fils de Dell Curry a fait énormément pour le basket, c’est indéniable. D’abord d’un point de vue purement technique, il a changé le visage de la NBA. La ligne à 3 points est devenue la norme pour tout prétendant à la ligue, même les pivots ont dû s’adapter (coucou Brook Lopez !), le spacing n’a jamais été aussi important, des pourcentages de shoot hallucinants, des saisons en 50-40-90, une mécanique de shoot à donner des cauchemars à Ben Simmons, des chevilles cassées en pagaille, des highlights à longueur de saison…

Ensuite, d’un point de vue extra-sportif, Stephen Curry est un bon client. Il est l’égérie d’Under Armour depuis 2013. Il a, comme beaucoup de joueurs majeurs américains, une multitude de contrats de sponsoring entre APPLE, JBL ou STATE FARM. Les affaires tournent donc très bien pour la famille Curry. Et même pour ce qui est de la famille, tout est réunie, entre Ayesha la femme modèle, sa petite fille Riley qui fait le show en conférence de presse, une communication très soignée dans tous les domaines, le n°30 des WARRIORS a toujours du gendre, du mari et du père idéal, un joueur beau à voir jouer, un personnage sans tache, limite parfait, et c’est surement son plus gros défaut.

Curry est un joueur monstrueux, un des meilleurs shooteurs de l’histoire de ce sport mais il donne l’image de quelqu’un de lisse. Le surnom de Baby Face n’est pas anodin. Pouvez-vous me dire avec assurance que Curry est le franchise player des Golden State Warriors ? Pourquoi le serait-il plus qu’un Draymond Green ? L’arrivée de Kevin Durant dans la baie californienne n’a pas aidé. Les Warriors sont devenus une superteam, pas l’équipe de Stephen Curry et c’est une différence fondamentale. Pour faire un parallèle avec un autre barbu né, lui aussi, à Akron, la question ne sait jamais posé à son arrivée aux Lakers ou au Heat sur sa légitimité a être le franchise player. Le manque le plus évident pour Curry semble être le charisme. Prenez les meilleurs marqueurs NBA de tous les temps, de Jabbar à Bryant en passant par Jordan ou même le grand Wilt, ils avaient tous ce coté magnétique, ils étaient des monstres de présence sur et hors du terrain. Stephen Curry, malgré son talent monstrueux et indéniable ne semble pas être de ce monde.

De la jalousie, peut-être, de l’ingratitude, c’est certain. Malgré son statut de meilleur shooteur de l’histoire encore en activité, Stephen Curry semble condamné à être dans l’ombre de joueurs plus charismatiques, plus spectaculaires. Les supporteurs oublient vite, l’histoire a parfois tendance à oublier les détails. Les années nous diront la trace qu’il laissera au sein de la NBA. Sportivement, elle sera immense, pour le reste, c’est à voir !

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