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Rudy Gobert donne sa recette contre les haters : « Je me fais critiquer tout le temps, tous les jours »

Rudy Gobert est une star au sein de la grande ligue et en atteignant ce stade, il ne peut plus échapper aux critiques. Si ça l’a atteint plus tôt dans sa carrière, il arrive à mieux les gérer dorénavant. Le discours d’un joueur qui a pris en maturité.

Le récent bon passage de Kemba Walker montre à quel point on vit une époque bizarre avec cette culture de l’instant. Avant, ça ne dépassait pas les bars, les cours d’école et autre mais avec Twitter et compagnie, les réactions sont multiples et surtout instantanées. Il y a quelques temps, tout le monde l’envoyait en Chine, personne ne le respectait et sa carrière a été remise en cause, car il avait mal joué pendant un mois, comme si ses 10 ans de carrière devaient être jetés à la poubelle. Les réseaux sociaux ont leur défaut et en un match, les fans peuvent s’emporter et ne pas hésiter à clasher tout ce qui bouge. Rudy Gobert en est la preuve vivante, lui qui est souvent victime de clips vidéos où les meneurs adverses prennent le dessus sur lui. Une vidéo de 10 secondes peut effacer un bon match de 30 minutes. Une critique parmi tant d’autres et si à une époque Rudy tapait carrément son nom dans la barre de recherche twitter, pour voir s’il était clashé, Gobert est passé à autre chose. Bientôt âgé de 30 ans, le pivot français est comme le bon vin, il vieillit bien et avec la maturité acquise, il ne prend plus les choses à cœur, du moins plus comme à ses débuts :

« Je me fais critiquer tout le temps, tous les jours. Ca a été comme ça pendant toute ma carrière, les gens célèbrent mes échecs et sont silencieux lors quand de bonnes choses arrivent. J’essaye juste de me concentrer sur le basket et m’améliorer. En espérant que je puisse gagner un [titre] bientôt. »

Rudy Gobert ne pouvait pas fuir, quand bien même ça dépasse les limites du terrain. On peut se souvenir de l’épisode des micros, à l’arrivée du Coronavirus, les américains n’ont jamais été tendres avec les européens et donc les français. Cet épisode du covid lui a sans doute permis de passer un cap mentalement car ce n’est pas quelques haters qui lui sont tombés dessus mais tout un pays et ce dernier avouait que ce fut dur à gérer, encore plus quand ses coéquipiers l’ont critiqué publiquement. Ainsi, fini de regarder les lignes de stats, les accomplissements, les duels gagnés, les piques des autres joueurs, il veut savourer tant qu’il le peut, être la meilleure version de lui même pour ne pas avoir des regrets quand viendra l’heure de la retraite :

« Pour moi, il s’agit de s’améliorer, d’en profiter et de profiter du processus, que vous gagniez ou perdiez », a déclaré Gobert. « Vous essayez d’en tirer des leçons et d’y trouver de la joie. J’essayais de me comparer aux gens [avant]. Maintenant, je ne me compare à personne. J’essaie juste d’être le meilleur Rudy Gobert possible. »

On a pu remarquer ces derniers mois, comme l’épisode avec Patrick Beverley et Anthony Edwards, que le joueur a été loin d’être le plus bavard. Il veut que son jeu parle pour lui et se concentre sur le but ultime, remporter un titre.

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