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Preview #5 – Miami Heat : l’exploit peut-il être à nouveau envisageable ?

Source photo : SLAM

La NBA reprend ses droits dans quelques jours, et c’est l’heure pour nous de s’attaquer au Heat. Comme d’habitude, Miami a déjoué les pronostics et cette fois en allant carrément jusqu’aux finales. Sauf que désormais, la franchise possède un statut de favori.

Contexte

Le Heat fait partie des deux équipes ayant eu le moins de récupération avant d’entamer la nouvelle saison. Ca veut dire que la saison dernière a été réussie avec une finale NBA après s’être occupé tranquillement des Pacers, des Bucks et des Celtics. Pourtant, Miami ne figurait pas parmi les favoris étant donné que la franchise avait terminé la saison à la cinquième place pour un bilan de 44 victoires et 29 défaites. 

La recrue phare

Pourquoi changer une équipe qui tourne si bien ? L’effectif du Heat a très peu tourné, et Avery Bradley fait partie des renforts. Tout juste titré avec les Lakers, l’arrière rejoint le finaliste…et le pire dans tout ça, c’est que son temps de jeu n’est pas forcément garanti car à priori, il semble être le cinquième dans la hiérarchie sur la ligne arrière. Combo guard, Avery Bradley est pourtant très complet. Bien évidemment, c’est tout d’abord en défense que l’ex joueur des Celtics brille le plus, cependant, il est aussi capable de shooter et de créer des actions.

Review de l’effectif

  1. Erik Spoelstra va t-il repartir sur les mêmes principes ? Avec Kendrick Nunn titulaire en saison, puis Goran Dragic en playoffs. Le sophomore est peut-être plus à l’aise en starter tandis que le Slovène est bon dans n’importe quel rôle. Toujours est-il que c’est un choix de riches, et que les deux meneurs apportent énormément au scoring.
  2. Sur le poste 2, Duncan Robinson est la définition du shooteur. L’arrière s’élève très rapidement et son shoot part très vite. La plupart du temps, c’est ficelle. Dommage qu’il soit passé à côté durant la première partie des finales…comme Tyler Herro, qui doit confirmer. L’arrière a beaucoup de confiance (trop) en lui, et attention parce qu’Avery Bradley n’est pas venu à Miami pour faire tourner les serviettes. 
  3. A l’aile, le chef de la troupe, Jimmy Butler n’a pas changé de place. Exemplaire aux entraînements et leader sur le parquet, l’ailier est le joueur idéal dans le collectif du Heat. Jimmy Buckets prend le jeu à son compte lorsqu’il le faut, et il faut dire que ça soulage parfois ses coéquipiers. Bien qu’il ne soit plus le Andre Iguodala des grandes années, Iggy reste un joueur très subtil dans le système de Spo. 
  4. La perte la plus importante du mercato se trouve sur ce poste, et Moe Harkless tentera de combler le vide laissé par Jae Crowder. Malgré tout, c’est un joueur typiquement Heat avec des critères défensifs et offensifs qui répondent parfaitement à la culture de Miami. En back-up, on retrouvera Meyers Leonard qui nous laisse sceptique car il est capable du meilleur comme du pire.
  5. Pour terminer, le Heat garde son Bam Adebayo. Prolongé au prix d’or, le pivot est avant tout un des hommes de base de Miami. Complet, Big Bam ressemble à un ailier polyvalent sauf qu’il possède le corps d’un intérieur. Derrière lui, Kelly Olynyk n’a pas une palette aussi élargie, cependant, sa capacité à écarter les défenses n’est pas assez mise en avant.

Le joueur à surveiller

Tyler Herro : auteur d’une saison rookie très bonne, l’arrière a finalement épaté tout le monde en finale de conférence lorsqu’il est devenu le Facteur X en débloquant la situation dans le Game 4. Mais seulement voilà, tout va très vite pour le gamin, car désormais, certains le voient comme une star. Et justement, le problème est là, Tyler Herro aura des attentes nettement plus élevées. Il a beau avoir un culot incroyable, Tyler Herro n’est que dans sa deuxième année et doit progresser dans plusieurs secteurs, à commencer par sa défense. 

Objectif

Dorénavant, le Heat ne doit plus se cacher, et viser le titre. Jusqu’à présent, Miami était décrit comme une équipe très chiante à jouer en postseason. Or, avec le parcours réalisé par les coéquipiers de Jimmy Butler, ces derniers ont un nouveau statut, celui de favori. Par ailleurs, la bulle ne sera (vraisemblablement) plus là cette saison, et Miami doit obtenir l’avantage du terrain, au moins pour le premier tour. 

Les raisons de suivre le Heat

  • Bam Adebayo : disons le clairement, Bam Adebayo est une perle rare et est unique dans son genre. Moins technique que d’autres à son poste, le pivot compense avec une compréhension du jeu remarquable. Et c’est pour ça qu’il est très polyvalent. Ses passes parlent pour lui, son placement fait 50% de son travail. 
  • Erik Spoelstra : ils sont rares les entraîneurs à tenir aussi longtemps dans une franchise. Son discours ne s’essouffle pas et son coaching se renouvèle sans cesse. Coach Spo maitrise la défense de zone parfaitement, et c’est d’ailleurs devenue une arme redoutable. On observera de très près ses systèmes et sa façon à s’adapter. Son arme numéro une.

Les contrats

*Player Option*Team Option

Voilà pour ce qui est du Heat. La franchise ne peut plus attendre Giannis, et Miami a très bien réussi sans lui. Goran Dragic est remis de sa blessure, tout comme Bam Adebayo, et maintenant, le Heat n’a plus qu’à réitérér le run des derniers playoffs. Plus facile à dire qu’à faire…

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