Connect with us

Actualités

Preview #16 – New Orleans Pelicans : NOLA doit prendre son envol

Source photo : The Bird Writes

La NBA reprend ses droits le 22 décembre prochain, et nous poursuivons nos previews. Aujourd’hui, nous traitons les Pelicans, et il y a beaucoup de choses à dire sur cette équipe. Toujours du talent, mais avec un nouveau coach, NOLA pourra t-il faire mieux que la saison dernière ?

Contexte

On ne peut pas dire que la saison dernière soit un échec, ça n’a juste pas marché. Malgré une deuxième partie de saison plus emballante, les Pelicans ont raté le coche alors que le calendrier était très abordable dans la bulle. Au final, un bilan de 30 victoires, 42 défaites et une treizième place assez moche. A l’issue de la saison, Stan Van Gundy vient succéder à Alvin Gentry, tout juste demis de ses fonctions. Et dans le même temps, Jrue Holiday est transféré. La fin d’une ère.

La recrue phare

Eric Bledsoe et Steven Adams sont les deux principales recrues, mais nous avons opté pour le Néo-Zélandais. D’ailleurs, le pivot a directement prolongé, quelques jours après son arrivée. A la rue l’année dernière, les Pelicans vont pouvoir mettre Steven Adams au centre de leur mur défensif. Bien qu’il soit assez peu mobile, sa dureté sur l’homme fera du bien. Et offensivement, le pivot devrait se régaler avec son meneur de jeu d’une incroyable vision de jeu, Lonzo Ball.

Review de l’effectif

  1. Comme la saison dernière, on devrait démarrer avec deux meneurs de formation : Lonzo Ball et Eric Bledsoe. Le premier est avant là pour gérer le tempo tandis que le second prendra la mène lorsque l’ex joueur des Lakers sera sur le banc. Ce dernier devra d’ailleurs continuer sur sa lancée de l’année dernière (en oubliant sa bulle) où l’on commençait à voir les résultats de son travail. 
  2. On vient de le dire, Eric Bledsoe commencera à l’arrière et sera dans le même rôle que Jrue Holiday. Actif en défense mais aussi là pour changer de rythme en attaque. Sur le banc, Stan Van Gundy s’appuiera sur son ancien joueur JJ Redick. Les deux se connaissent parfaitement et le coach sait ce qu’il attend de son arrière. Nickeil Alexander-Walker aura aussi des minutes, sauf qu’il devra mieux les utiliser que lors de l’exercice précédent. 
  3. A l’aile, on continue de miser sur Brandon Ingram, récemment prolongé. Meilleur joueur de la franchise la saison dernière, l’ailier est attendu pour une confirmation. Pas simple toutefois puisqu’il devra nettement plus cohabiter avec Zion Williamson. Par ailleurs, le Most Improved Player en titre connaît par cœur son back-up puisqu’il s’agit de Josh Hart, un véritable couteau-suisse, qui peut jouer partout et répondre quand même aux critères du coach. 
  4. Une première saison frustrante pour Zion Williamson marquée par des blessures et/ou des restrictions au niveau des minutes. La bête n’en a plus cette saison et il nous a déjà montré son impact. Le joueur formé à Duke devra améliorer son shoot à trois points parce qu’il sera probablement la clé de spacing des Pelicans. De l’adresse, il y en aura dans la second unit avec Nicolo Melli, shooteur impérial. 
  5. Enfin sur le poste 5, les Pelicans ont trois profils différents : en premier lieu Steven Adams, dur sur l’homme, monstrueux au rebond et fort sur pick & roll, puis Jaxon Hayes dont les capacités athlétiques sont immenses et enfin Willy Hernangomez, un pivot à l’européenne, utilisant ses appuis au sol. Stan Van Gundy a du choix, à lui de faire les bons. 

Le joueur à surveiller

On va partir sur Lonzo Ball étant donné que le meneur a déjà annoncé vouloir faire une « Breakout Year », c’est à dire une année de l’explosion. Ca tombe bien, il est free agent restreint en fin de saison, donc s’il veut son contrat, il sait ce qu’il lui reste à faire. En 12-6-7, le meneur affichait des statistiques complètes la saison dernière, tout en étant au four et au moulin dans le jeu (rebond, interception, contre). De plus, le rythme imposé par le Big Baller était impressionnant, avec une vraie volonté de jouer en transition et de lâcher la balle au plus vite, dans sa propre moitié de terrain dans l’idéal. Lonzo Ball n’est pas un stat player mais ses coéquipiers kiffent jouer avec lui. Décevant sur son début de carrière, à lui de prouver qu’il peut être mieux que seulement un « bon joueur ».

Objectif

Compte-tenu du roster aussi jeune et talentueux, les Pelicans sont largement en mesure de disputer les playoffs, grâce au play-in. Mais pour cela, la franchise devra régler plusieurs choses : la défense évidemment, puis limiter les blessures et surtout trouver de la régularité. Trop de fois, les joueurs ont raté l’entame de match ou ont pris l’eau sur une courte durée. La concentration sera un élément clé, notamment les rencontres contre les concurrents directs et les équipes plus faibles. Dans ce dernier cas, beaucoup de défaites la saison dernière (Knicks, Warriors, etc).

Les raisons de suivre les Pelicans

  • ZoZion : La relation instaurée entre Lonzo Ball et Zion Williamson est juste magnifique. Le meneur a banalisé les alley-oops de sa propre moitié de terrain alors que l’intérieur termine en puissance les caviars donnés par Lonzo. On sent une vraie alchimie entre deux joueurs énormément hypés, et pas seulement sur les parquets. Une sorte de duo à la Kidd et Martin dans le bon temps. On espère qu’ils feront encore mieux.
  • Stan Van Gundy : son dernier passage en NBA (à Detroit) fut un énorme échec notamment dans la non progression des jeunes joueurs. A NOLA, il a l’occasion de se rattraper et ainsi de relancer sa carrière. L’autre question est de savoir s’il peut réussir sur un autre système qu’un intérieur avec quatre shooteurs autour. Car les Pelicans n’ont pas de spécialistes longue distance outre JJ Redick. Son grand problème à Orlando a été de ne pas s’adapter à ses nouvelles stars (Vince Carter, Jason Richardson ou Gilbert Arenas), à lui de montrer qu’il a évolué depuis.

Les contrats

*Team Option

Par rapport à la saison dernière, il y a eu un gros changement suite au départ de Jrue Holiday, néanmoins le talent est toujours là. La jeunesse leur a fait défaut, Eric Bledsoe et Steven Adams doivent les aider à rester focus tout au long de la saison.

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Nouvelle superstar d’ESPN, l’histoire incroyable de Malika Andrews

L’incident d’une vie : Marcus Smart a failli se faire fumer par un gangster des Bloods

More in Actualités