Lebron James sait qu’il ne pourra pas gagner des nouveaux titres NBA tout seul. Il sait qu’il ne pourra pas gagner avec l’équipe actuelle de Los Angeles. Que ce soit par un transfert ou par des agent-libres, les choses vont avancer à la cité des anges.
Que ferait-on sans notre chère Rachel Nichols ? Toujours là pour nous livrer des interviews au pied levé, surtout en ce jour de Noël. Tout au long de la journée, nous allons revenir sur les dires d’un certain Lebron James. Le numéro 23 évoque en premier lieu son passé et même son présent de recruteur. Aussi forceur qu’un ado sur twitter qui veut recruter Kevin Durant pour 5 millions, Bron s’est pris quelques stops.
De Cleveland à Miami, et re-Cleveland pour finalement finir à Los Angeles, il sait que ce sera plus facile de recruter maintenant à Los Angeles, à l’image de son passage en Floride. Ce n’est pas une nouvelle chose pour lui d’aller « chasser » des joueurs et il ferait passer Arsène Wenger pour un rookie. Tout le monde veut gagner un titre, tout le monde veut jouer avec Lebron James mais tout ce qui entoure cet objectif est aussi important et même un facteur clé, encore plus que de gagner le titre. L’endroit, le climat, les clubs de strip-tease qui sont ouverts 6 jours sur 7.
Il le dit lui même et pas besoin d’être devin pour savoir. Jouer à Cleveland, c’est un peu comme jouer à Sochaux. Personne ne veut venir dans ce trou perdu, demandez donc à Joakim Noah. En plus d’être une ville ennuyeuse comparée aux autres équipes NBA, l’hiver ne donne pas envie de rester. Pour dire, les stars qui sont venues lors du 1er « passage » de Lebron James à Cleveland, ne courent pas les rues. Antawn Jamison, Larry Hugues, Shaquille O’neal. Pas vraiment des cracks, surtout qu’ils étaient vieux ou alors blessés. La suite, on la connait avec une désillusion en finale NBA 2007 face à San Antonio, la finale de conférence en 2009 contre Orlando. Que dire de l’énorme SR en 2010 mais une sortie horrible en demi-finale de conférence vs Boston. Encore sans titre NBA et dans une ville moribonde, les choses allaient changer peu à peu :
« J’ai toujours recruté des joueurs, j’ai recruté de gars depuis 2007, j’ai pris beaucoup de stop aussi, beaucoup de gars ne voulaient pas venir à Cleveland, mais ce n’était pas difficile de les faire venir à Miami. Et maintenant être à Los Angeles je ne pense pas que ce sera difficile de les faire venir ici »
Son statut a changé et forcément, l’appréciation des agent-libres aussi. Quand il est parti à Miami, il a formé une vraie équipe candidate au titre, ce qui n’était pas le cas à Cleveland. Ray Allen, Rashard Lewis, Mike Bibby, Greg Oden, des joueurs de renoms sont venus à Miami et la franchise n’avait pas besoin d’une 4ème superstar. A cette époque, il était aussi impossible de ramener une autre star, pour des questions salariales. Même topo à Cleveland, les rôle-players étaient solides mais le fait d’avoir débusqué Kevin Love, même s’il n’a pas signé en tant qu’agent libre, prouve que maintenant que Lebron James a plusieurs bagues, cela change forcément la donne. Lors de son 2ème passage, l’intérêt était plus élevé, même si moins qu’à Miami.
Imaginez vous bien qu’à Los Angeles, avec une équipe dans le top 5 à l’ouest, un projet sur 4 ans, les demandes pour jouer avec le King seront nombreuses. On est aussi à une autre époque de son premier passage à Cleveland et les joueurs n’hésitent pas à faire le tour de l’amérique.
Même si ses dires ne visent personne, Anthony Davis est la première cible à laquelle on pense. Fantasmer sur son arrivée à Los Angeles pour former un duo fou avec Lebron James, ne peut que faire saliver la planète basket.
LeBron "I've always recruited players, I've been getting guys to play with me since like 2007, I've gotten rejected a lot, a lot of guys didn't want to come to Cleveland, but it wasn't hard to get guys in Miami. so now being in L.A I don't think it''ll be hard to get guys here " pic.twitter.com/eJHC3kod7q
— gifdsports (@gifdsports) December 25, 2018
Nouvelle superstar d’ESPN, l’histoire incroyable de Malika Andrews
L’incident d’une vie : Marcus Smart a failli se faire fumer par un gangster des Bloods
