Pendant que le Jazz roule sur les victoires, les Rockets plongent dans les défaites, même quand c’est Cleveland en face. John Wall et Victor Oladipo enchaînent les revers, et il n’y a même pas un pivot pour leur rendre un service…
Avant Houston, Cleveland était l’équipe avec la pire série en cours, à cause des dix défaites de suite des Cavaliers, et les Rockets ont perdu leur neuvième rencontre de rang contre…Cleveland. Le retour de Victor Oladipo n’a rien changé. Depuis la blessure de Christian Wood, les Rockets n’y arrivent plus. Pire encore, ils ont décidé de renvoyer DeMarcus Cousins…donc Houston est contraint d’aligner des petits au poste 5, comme PJ Tucker ou encore Jae’Sean Tate, qui ne dépassent pas les 1,96 m. Forcément, ça ne convient pas à Victor Oladipo, ni à John Wall.
J’ai l’habitude du jouer avec un big men traditionnel, qui roule et qui ressort, comme John [Wall], mais nous devons trouver des solutions pour trouver une manière de gagner.
Fréquemment utilisé par Mike D’Antoni, ce small-ball avait déjà montré ses limites en playoffs car il y a souvent de la menace athlétique dans la peinture. Mais au moins, les Rockets parvenaient à remporter les matchs de manière régulière parce que James Harden faisait tout simplement tout ce qu’il fallait pour venir à bout des adversaires. Cela valait le coup de couper DeMarcus Cousins. Mais c’est dommage de ne pas avoir des vrais intérieurs pour poser des vrais écrans. Car effectivement, John Wall et Victor Oladipo font partie des meilleurs pour jouer en pick and roll.
La tactique de l’ultra small-ball n’avait jamais fait ses preuves, et quand les Rockets gagnaient dans ce système, ils pouvaient remercier James Harden. Or, John Wall et Victor Oladipo ont besoin d’intérieurs pour briller…et pour les faire briller.
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