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Les Lakers commencent à avoir des problèmes en interne : le camp Rich Paul est en train de faire des siennes

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Source photo : Lakersoutsiders.com

Si le week-end du All-Star Game est une pause précieuse pour les joueurs et les franchises NBA, il n’en est rien pour les médias qui continuent de couvrir les dernières rumeurs qui pop en coulisses. Et dernièrement, c’est Rich Paul, agent de Lebron James et leader de l’agence Klutch Sports, qui aurait fait part de son mécontentement à l’égard du front-office de Los Angeles. Le surprenant calme plat des Lakers lors de la trade deadline n’était apparemment pas au goût de tous. Alors, compréhensible, ou pétard mouillé ?

Imaginez, vous êtes aux commandes des Lakers et vous avez la possibilité d’échanger un Russell Westbrook très moyen, contre un John Wall qui n’a pas foulé un parquet NBA depuis avril 2021. Vous vous dites que le trade semble fun, que vous n’avez rien à perdre, et puis si ça se trouve, John Wall sait encore jouer au basket. Et vous le faites, sauf que vous êtes sur NBA 2K. Et bien dans la vraie vie, ça a vraiment failli se passer. C’est en tout cas ce que rapporte l’insider Eric Pincus via Bleacher Report, qui fait état d’une volonté de la part du clan Rich Paul de transférer Westbrook contre John Wall lors de la trade deadline du 10 février dernier. Sauf que l’idée n’était pas partagée par Pelinka – bien qu’ ouvert à un départ de l’ancien meneur iconique du Thunder – puisqu’un 1er tour de draft aurait dû être inclus dans le deal, ce que le GM des Lakers n’était pas prêt à perdre. Alors, entendre parler de Rich Paul, de ses caprices ou de ses réussites, ce n’est ni nouveau, ni prêt de s’arrêter, tant l’influence de l’agence est colossale. Sauf que Klutch Sports, qui détient sous contrat environ 25 joueurs dans la grande ligue (et qui s’est récemment rapprochée de la NFL), est aussi l’agence d’un certain… John Wall. Pas le meilleur bruit de couloir pour rassurer ses joueurs avant la reprise, pas la meilleure rumeur pour parfaire la réputation d’une agence déjà très clivante au sein de la ligue. Et c’est sûrement la raison pour laquelle Rich Paul a tout récemment démenti ces messes basses, par l’intermédiaire de Stephen A. Smith qui a fait passer le message suivant : « C’est un énorme mensonge. Rich Paul m’a demandé de lui faire une faveur et de le citer pour dire à tous que ce n’est qu’un ramassis de mensonges ». 

Alors, petits mensonges entre amis, ou communication maîtrisée ? La question se pose. D’abord parce que personne n’est passé à côté des deux déclarations faites par Lebron lors du All-Star Week-end, qui ont dû faire suer à grosses gouttes le management angelino. Ça commence par un “Le vrai MVP, c’est Sam Presti !” (en référence au talent du GM du Thunder pour dénicher de nouveaux talents) et ça se termine par un “Ma dernière année se jouera au côté de mon fils (Bronny James, prospect 2023), peu importe où il sera, c’est là où je serais”. Ah, et déclaration bonus, quand la question lui est posée d’un retour à Cleveland : La porte n’est pas fermée. On avait dit grosses gouttes ou douche froide ?

Alors oui, ce ne sont que des déclarations, des réponses bien senties retorquées à des journalistes souvent malins. Le souhait de James d’un jour jouer avec son fils est un secret de polichinelle, quant à son amour pour son Ohio natal… Demandez à Andre Iguodala ce qu’il en pense. Mais bien que démenti, cette actu renforce encore et toujours l’assise de Lebron James et de son side-kick Rich Paul dans les coulisses de la grande ligue.

Pour rappel, Rich Paul est un natif de l’Ohio, et c’est en 2002 que l’idylle démarre avec Lebron, lorsque l’actuel agent vendait à l’époque des jerseys vintages de collection, qui ont tapé dans l’œil de James. Tout est parti de là. Depuis ? L’enchaînement est assez spectaculaire. Rich Paul intègre l’entourage de Lebron en bossant avec feu son agent Leon Rose, fonde en 2012 Klutch Sports, signe Lebron James et des gros poissons en la personne d’Anthony Davis, Zach Lavine, Draymond Green, Ben Simmons, John Wall, pour compter un roster d’environ 25 joueurs aujourd’hui. Vous pensiez que c’était fini ? L’agence engendre aujourd’hui entre 800 millions… et 1 milliard de bénéfices depuis sa création. C’est dire si l’assise est puissante et respectée par beaucoup, et c’est peu dire qu’elle fait aussi grincer des dents. A tel point qu’en 2019, la NCAA durcit drastiquement ses règles envers l’introduction de nouveaux agents dans la ligue universitaire, préférant des agents diplômés (ce que Rich Paul n’est pas). C’est là, en 2019, que la Rich Paul Rule apparaît. Alors Klutch Sports, c’est un constat clivant : inspirant pour certains à juste titre, opportuniste pour d’autres, et parfois néfaste pour une franchise (en 2019, nous en avions parlé ici).

On peut respecter le choix de Pelinka de ne pas avoir cédé à la pression de Klutch Sports, tout en se demandant si ces Lakers la peuvent réellement redresser la barre sans avoir bougé à la deadline. On peut sourire du fait que c’est Lebron James qui a voulu Russell Westbrook, après avoir échoué dans le recrutement de DeMare DeRozan. On peut se demander si Pelinka, James et Paul sont complémentaires, au vu de la construction du groupe et de la saison des Lakers. On peut poser un tas de questions mais on doit surtout noter ceci : que la chanteuse Adele est l’actuelle compagne de Rich Paul, et que son morceau planétaire « Skyfall » est sorti la même année que la fondation de Klutch Sports Group. Du coup, cette histoire de ciel qui tombe sur la ligue, c’était pas un peu écrit cette histoire ?

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