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Les 50 meilleurs joueurs de la saison 2019-2020 : Places 50 à 46

meilleurs joueurs de la saison
Source photo : Youtube

Si la saison 2019-2020 comportera pour toujours une astérisque dans l’histoire en raison de sa suspension brutale le 12 Mars dernier, elle nous laisse tout de même un échantillon de matchs suffisant en vue d’en tirer des conclusions. A l’heure où nous avançons dans l’ombre sans savoir quel chemin prendra la NBA dans l’avenir, le temps est peut être venu de considérer la saison comme terminée, en attendant d’obtenir plus de précisions. Ainsi, après avoir décerné les habituels trophées de fin de saison puis les All-NBAAll-Rookie et All-Defensive Teams, c’est désormais l’heure du Top 50 des joueurs de la saison régulière 2019-2020.

Sachez avant tout que ce Top 50 ne porte uniquement sur la saison 2019-2020, le but n’est pas de classer les joueurs mais leurs saisons individuelles et collectives respectives. Il s’est élaboré en fonction d’une avalanche de critères : niveau de jeu individuel, bilan collectif, impact sur le terrain, accomplissements, rapport niveau/rôle du joueur, nombre de matchs disputés… Et après s’être plongé dans une tonne d’analyse de matchs, de highlights et de chiffres de la saison, voici le top 50 qui en est sorti. Et quand bien même l’idée de ce top est d’être le plus objectif possible, la sensibilité entretenue vis-à-vis de la balle orange n’est évidemment pas la même pour tous, vous verrez ainsi des choix que vous pourrez considérer comme blasphématoires. Le débat est ouvert et on attend votre top de pied ferme !

Avant de rentrer dans le vif du sujet, un gros s/o aux joueurs qui auraient très certainement fait partie de ce top si les blessures les avaient laissées tranquilles : on pense évidemment à Kevin Durant, Stephen Curry, Klay Thompson, Kyrie Irving, Karl-Anthony Towns, John Wall, Jusuf Nurkic… et consorts.

PLACE 50 : DEVONTE’ GRAHAM

Stats : 18,2 points, 3,4 rebonds, 7,5 passes décisives, 1 interception en 35min / 38% au tir, 37% à 3pts et 82% aux lancers (63 matchs disputés).

On débute ce classement avec l’une des surprises de la saison. S’il ne bénéficiait que de 14 petites minutes de jeu derrière Kemba Walker la saison dernière, Graham a très vite montré qu’il serait la relève après le départ du meneur emblématique des Hornets cet été. Formant un excellent duo d’arrières avec le nouveau venu Terry Rozier, Devonte‘ a porté Charlotte et les a rendu bien moins ridicules que prévu. Que cela soit au playmaking en dépassant à maintes reprises la barre des 10 passes décisives ou au scoring avec des pointes à 30 pions et plus, il est l’une des principales raisons des 23 victoires des Hornets cette saison. S’il a parfois tendance a faire des mauvais choix (de shoot notamment, d’où ses pourcentages très limites) ainsi qu’à mal défendre, l’avenir de Charlotte à la mène semble entre de bonnes mains.

PLACE 49 : HASSAN WHITESIDE

Stats : 16,3 points, 14,2 rebonds, 1,2 passes, 3,1 contres en 31min / 61% au tir et 68% aux lancers. (61 matchs) 

Au vu de la ligne statistique du pivot des Blazers, difficile d’imaginer comment il ne peut qu’être 49ème de ce classement. Meilleur contreur de la ligue avec plus de 3 blocks par match, Whiteside affiche en plus de ça un double-double impressionnant laissant à penser qu’il sort d’une excellente saison. Seulement, Hassan fait malheureusement partie de cette catégorie de joueurs pour qui les statistiques ne démontrent pas toujours la réalité. Souvent auteur de performances « superficielles », le pivot donne parfois l’impression qu’il ne sait pas ce qu’il fait sur le terrain, qu’il n’a pas envie de défendre ou de jouer. Une attitude qui pousse à l’énervement lorsqu’on sait ce dont il est capable athlétiquement et défensivement parlant. Il est l’un des facteurs de l’atroce défense des Blazers (27ème de la ligue) et tout laisse à penser qu’il peut mieux faire. Néanmoins, on souligne la solution aérienne qu’il apporte à Portland, ainsi que sa présence au rebond et bien évidemment au contre.

PLACE 48 : LAMARCUS ALDRIDGE

Stats : 18,9 points, 7,4 rebonds, 2,4 passes, 1,6 contres en 33min / 49% au tir, 38% à 3pts et 83% aux lancers. (53 matchs)

Triste, triste bilan de fin de saison pour Lamarcus. Sa place devrait être bien plus haut au vu de son niveau intrinsèque. S’il n’a pas à rougir des stats qu’il aligne, son impact sur le terrain n’a plus rien à voir avec autrefois. Tantôt très chaud puis éteint le match suivant, jamais nous n’aurons vu un Aldridge si irrégulier. Forcément lié à la descente aux enfers des Spurs, il aura été incapable de tirer réellement son équipe vers le haut afin de l’emmener au delà d’une 12ème place à l’Ouest. Bien qu’il ne soit pas le seul à blâmer, Lamarcus a sa part de responsabilité dans la débâcle de San Antonio, lui qui est l’un des leaders de la franchise texane. On notera tout de même ses envolées au scoring à 39 et 40 points face à OKC et Memphis.

PLACE 47 : DANILO GALLINARI

Stats : 19,2 points, 5,5 rebonds, 2,1 passes en 31min / 43% au tir, 41% à 3pts et 89% aux lancers. (55 matchs)

Discrètement, le soldat italien fait son trou dans le top 50. Risée de la NBA à l’aube de l’exercice, OKC aura déjoué tous les pronostics en vue de s’imposer comme la véritable surprise de la saison. Emmené par un Chris Paul de grande classe, le Thunder peut également remercier Danilo Gallinari. Présent chaque soir, l’ailier a grandement contribué à faire d’Oklahoma une équipe top 5 de l’Ouest. Par son adresse, sa régularité au scoring et son intelligence de jeu et de placement, l’ailier a prouvé qu’il n’était pas une minable contre-partie en échange de Paul George, mais bien un solide atout offensif sur lequel Oklahoma peut compter lors de chaque rencontre. Impactant, Gallo s’est en plus de cela montré très clutch cette saison, rentrant plusieurs tirs importants dans le money-time. Un véritable luxe pour le Thunder.

PLACE 46 : MARCUS SMART

Stats : 13,5 points, 3,8 rebonds, 4,8 passes, 1,6 interceptions en 32min / 38% au tir, 35% à 3pts et 83% aux lancers. (53 matchs)

Si le facteur principal de ce classement était la défense, Marcus Smart se retrouverait aisément parmi les premiers cités. Incroyable défenseur sur l’homme, capable de stopper n’importe quel joueur, arrières comme intérieurs (on ne le répétera jamais assez : Smart face à des intérieurs au poste n’est pas une missmatch), le pitbull des C’s mérite définitivement sa place dans le classement. Littéralement l’âme et le cœur de Boston, Marcus est l’un des grands artisans de l’excellente saison des Verts cette année. Son leadership, son intelligence de jeu, son vice et sa capacité à faire les sales besognes en mettant la tête là où personne n’ose mettre la main fait de lui un joueur indispensable au système Brad Stevens. D’autant plus qu’il est capable de dépanner à la mène en cas de pépin de Kemba, sans compter ses progrès considérables derrière la ligne à 3pts. Un véritable soldat, membre à n’en pas douter de la All-Defensive 1st Team.

C’est tout pour ces premières places du top 50 de la saison. De 50 à 46, Devonte’ Graham, Hassan Whiteside, Lamarcus Aldridge, Danilo Gallinari, Marcus Smart. On se retrouve vite pour la suite !

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