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Le Thunder démolit des Warriors pitoyables : le fond est encore plus triste que la forme, c’est dire que la saison s’annonce compliquée

Hier soir, l’un des plus gros classiques de ces dernières années nous était offert pour le premier NBA Sunday de la saison. Au programme, le chef Curry et sa bande débarquaient à la Chesapeake Arena à 20h30 afin de lancer leur saison et nettoyer la débâcle encaissée face aux Clippers. Pour la première fois depuis tant d’années, ce GS/OKC – au goût si particulier habituellement – s’annoncait différent de tous les précédents. Pas de Russell Westbrook, ni de Klay Thompson ou de Kevin Durant, et donc pas vraiment de parfum de rivalité à l’entame de cette rencontre. Démantelées par rapport à l’exercice passé, les deux équipes tentaient de décrocher leur première victoire de la saison hier soir. C’est peu dire qu’OKC a mieux fait le taff que les Warriors, qui ont été humiliés et contraints d’essuyer une deuxième grosse désillusion en deux matchs.

A l’aube du match, absolument personne n’aurait eu le culot de pronostiquer un tel scénario. Côté Thunder, les deux premières rencontres de la saison se sont soldées par une défaite, quand bien même elles furent intéressantes dans l’énergie et la combativité dégagée par les hommes de Billy Donovan. Face à eux, des Warriors ayant pour mission de rassurer leurs fans et d’envoyer un message clair au reste de la NBA après la lourde défaite subie contre les Clippers deux jours plus tôt.

Le match démarre par un Gallinari en feu, qui prend ses responsabilités d’entrée de jeu et score 8 points en 65 secondes, quand les Warriors eux enchaînent les pertes de balle dès leurs premières possessions (5 sur les 5 premières minutes du mach). Au bout de quelques secondes de jeu, le score est déjà de 8-0 et le ton est donné. Très poussifs dans tous les secteurs, les Warriors tentent de s’en remettre à Steph, qui parvient à créer de bonnes situations de shoot pour ses coéquipiers ainsi qu’à scorer quelques paniers, mais il est bien trop esseulé pour faire face aux vagues offensives du Thunder, orchestrées par GilgeousAlexander, Galo ou Dennis Schröder. Avec un Draymond Green complètement à côté de la plaque autant défensivement qu’offensivement, un D’Angelo pas dans son assiette ayant du mal à se trouver au sein du jeu de Steve Kerr, additionnés à des role-players incapables de sanctionner et largués en défense, les Warriors sont à la rue et l’écart est vite vu : 35-20 à la fin du 1er quart-temps.

Très tristes à voir jouer, les Dubs accusent d’une pauvreté offensive criante (1/11 à 3 points) et ne parviennent pas à recoller au score dans le 2ème quart-temps. Non seulement ils peinent en attaque, mais le secteur défensif n’est guère meilleur : les drives incessants de SGA et de Schröder ajoutés aux bombes de Gallinari et de T-Ferg – qui commence à développer son shoot de manière consistante – font bien trop mal aux Warriors. Le Thunder surfe sur une réussite surréaliste (55% au shoot) et creuse l’écart avant la mi-temps, éloignant les Warriors de près de quarante points. Symbole emblématique de cette première période, Curry ratera un lay-up complètement ouvert et Draymond fera preuve d’un manque de conviction ahurissant. A la pause, le score est sans appel : 70-37 en faveur d’Oklahoma.

Après la mi-temps, Golden State effectue un petit run mais très vite, l’excellent mouvement de balle des hommes de Billy Donovan (non, nous ne sommes pas sous stupéfiant) remet le Thunder en route. Shai Gilgeous continue d’éclabousser le monde de son talent et montre qu’il est une véritable pépite en qui il faut confier l’avenir. Puis, mécontent d’une faute non sifflée, D’Angelo craque complètement et ne trouve rien de mieux à faire d’aller invectiver l’arbitre au lieu de faire profil bas face au tableau d’affichage. Il quitte ses partenaires prématurément, à l’issue d’une piètre performance (6points à 3/10, -23 plus/minus). Le geste de D-lo s’explique bien évidemment par la frustration ressentie par le meneur, mais ce comportement met en exergue la fébrilité des Warriors. En face, le Thunder se régale, et tous les joueurs participent à la fête, jusqu’à outscorer leur adversaire 105 à 68 à la fin du troisième quart-temps. Anecdotique, le quatrième quart-temps verra les deux bancs s’affronter et les Warriors réduiront l’écart d’une humiliation qui aurait pu être encore plus conséquente.

Tops : Danilo Gallinari, Shai Gilgeous-Alexander, Dennis Schöder, Terrence Ferguson, Nerlens Noel

Flops : Draymond Green, D’Angelo Russell, Glenn Robison III, les Warriors (en général).

Très inquiétants après les deux premiers matchs de la saison, les Warriors doivent se remettre en question et réagir au prochain match afin de regagner confiance et de ne pas prendre du retard dans cette conférence Ouest acharnée. Il faudra impérativement changer de visage pour ne pas vivre une saison dans ces conditions. Les joueurs d’OKC quant à eux peuvent rentrer à la maison le sentiment du devoir accompli, eux qui signent un début de saison enthousiasmant, montrant qu’ils joueront sérieusement tous les soirs et qu’ils peuvent être une équipe accrocheuse de l’Ouest.

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