La NBA a connu un été très agité durant la free agency voyant les plus gros noms changer de franchise soit pour jouer avec les potes soit pour l’aspect financier. La nouvelle star de Brooklyn, Kevin Durant est ainsi revenu sur son choix en le justifiant par des différends avec ses anciens coéquipiers de Golden State.
L’ailier au numéro 35 a refusé l’offre californienne cet été pour traverser le pays et évoluer au sein des Nets de Brooklyn en compagnie de l’un de ses meilleurs amis de la ligue, Oncle Drew. L’offre émanant de la côte Est, 164 millions sur 4 ans, était toutefois inférieure à celle de San Francisco. Ce n’est pas une surprise, nous savions que Darantula avait des brouilles en interne avec les joueurs des Warriors et plus particulièrement Draymond Green. Lors d’une interview accordée au Wall Street Journal, la néo-star new-yorkaise a continué de pleurnicher en soulignant même que la ligue a joué un rôle dans son intégration au sein de cet effectif.
« Au fil du temps, j’ai commencé à réaliser que j’étais tout simplement différent des autres joueurs au sein de l’équipe. Il ne s’agit pas d’une mauvaise chose. On peut l’expliquer par les circonstances de ma venue dans la franchise et mon histoire dans cette Ligue. Et en plus, les médias ont toujours regardé tout ça en disant moi et les Warriors » , souligne Kevin Durant. « Comme si personne ne pouvait totalement m’accepter ici ».
Ces déclarations accordées à l’interview montrent également le faible mental de l’ancien ailier du Thunder. Il est vrai qu’il a rejoint une équipe qui fonctionnait à merveille et qui a remporté un magnifique titre avant sa venue mais c’est pas pour autant qu’il doit se sentir rejeté à la moindre intervention de ses coéquipiers ou des journalistes. L’avenir nous dira si son mental peut prendre le dessus et apporter une première bague à la franchise de Brooklyn.
On apprend également à travers son interview pour le Wall Street Journal que sa rééducation se passe bien et qu’il pourrait être de retour sur les parquets plus tôt que prévu. Il faudra ainsi intégrer un groupe qui jouera ensemble depuis le mois d’octobre et prouver à toute la planète basket qu’il n’est pas qu’une pleureuse mais qu’il peut mener une franchise qui parie sur ses talents vers les sommets.
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