Jalen Brunson répond aux critiques après sa signature aux Knicks : « Ils disaient que j’étais trop lent et pas assez athlétique »

NBA – Les signatures deviennent officielles et ce fut au tour de Jalen Brunson de se présenter à la presse. L’ancien meneur des Mavericks a signé un gros contrat et après les critiques, il veut répondre à ses haters. Auteur d’une belle saison, c’est véritablement en playoffs que le joueur a atteint un autre statut, ce qui lui permettra de vivre de nouvelles expériences.

Jalen Brunson a été sélectionné au second tour de la draft, et on se demande encore comment. Sur le circuit universitaire, le jeune meneur était déjà très connu grâce au titre NCAA remporté par sa fac et la trace qu’il a laissée au sein du programme de Villanova. Arrivé chez les Mavericks, il s’est vite fait un nom et c’est plus particulièrement lors de la saison écoulée, que Jalen Brunson a « percé ». Le meneur des Knicks a tourné à 16.3 points par match à plus de 50% au shoot dont 37% à 3 points. Plus encore, le numéro 11 de la grosse pomme est passé titulaire au cours de la saison et n’a clairement pas déçu. Comment un « bon joueur » en NBA a t-il pu ramasser autant d’argent ? On rappelle qu’il a signé un contrat de 100 millions de dollars. En réalité, tout est parti de la post-season où le joueur a clairement step up, notamment lors de l’absence de Luka Doncic. Lors du 1er tour, Jalen Brunson terminait avec une moyenne de 27.8 points par match. Sur les playoffs, il termine à plus de 21 points par match, soit bien au-dessus des 8 points de l’édition 2021. Malgré ces performances, le joueur a été critiqué et 100 millions de dollars est peut être un somme trop élevé pour le joueur :

« Ils ont dit que j’étais trop lent, pas assez athlétique, que je suis trop petit. Toutes les choses qui ne mesurent pas le cœur. Et c’est ce que j’ai. »

Jalen Brunson a un énorme défi devant lui. Jouer pour une équipe comme les Knicks est toujours difficile et surtout à son poste. L’histoire pourrait être belle car il y a un passif entre Brunson et la franchise. En effet, New-York a toujours eu une certaine malchance sur le poste de meneur de jeu et souhaite enfin toucher le gros lot. L’ancien meneur de Jason Kidd se dit heureux d’être à la grosse pomme parce que c’est loin d’être une première. Le facteur famille a beaucoup joué dans sa décision. Il faut savoir que son père a joué pour les Knicks dans les années 1990 et a aussi signé dans la franchise, en tant que coach assistant. A l’époque, le petit Jalen Brunson traînait ainsi souvent dans le vestiaire du madison square garden comme il l’a rappelé en conférence de presse. On peut appeler ça de la nostalgie. Les Mavericks n’auraient jamais pu le signer dans ces conditions, une meilleure situation individuelle, une ambiance familiale et surtout un énorme contrat sur le long terme. Reste à savoir s’il arrivera à le justifier. Les Knicks comptent sur lui :

 « Je ne veux pas dire que c’est émouvant, mais ça me rappelle beaucoup de souvenirs »

La grosse pomme avait vraiment besoin d’un leader sur le terrain, un meneur d’hommes capable de porter le ballon. Pour autant, l’intersaison de New-York n’est peut être pas finie. Si tu nous lis Donovan Mitchell…

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